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BAYLANDI, LE MASQUE MASQUÉ

by pascal iakovou
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Aux origines, le foulard était une sorte de drap d’été au tropisme provençal, muté en accessoire
de parure traditionnelle avant de sauter au cou comme ornement de mode féminin. La vogue du
pardessus surgie à l’orée du XXème siècle en fera une protection du col chez les hommes. Plus
largement, en couture, le foulard est à la base de l’artisanat des impressions de grande qualité.
En 2020, le foulard reprend du service en faisant glisser effets et fonctions au-delà des gestes
barrières imposés par l’urgence sanitaire. Le Baylandi* n’est pas un masque. Ce n’est pas un
foulard de cou ni de tête, pas plus qu’une ceinture. C’est tout cela à la fois, et donc un indispensable
exigé par l’époque.
À l’instar de tous, Caroline Bayle s’est trouvée confinée. À Paris. Cette période unique, inédite,
elle l’a mise à profit pour observer et imaginer un accessoire idéal, aux multi-usages élégants, un
accessoire réutilisable et respectueux du savoir-vivre distancié.
Venue des métiers de la mode et de l’hôtellerie, aujourd’hui consultante et conseil en marques,
Caroline Bayle a enrôlé sa propre mère, elle-même couturière, monté un petit atelier « maison »
à domicile, sollicité marchands de tissus et couturiers ayant oeuvré pour les grandes maisons, et
procédé à de multiples essais en testant formes et modèles sur plus de dix morphologies de visages
féminins et masculins.


Son idée ?: concevoir un masque qui habille mais qui ne soit pas une simple coquetterie citadine,
et encore moins un effet de mode opportuniste. Un masque pérenne qui (re)donne envie de s’habiller
après des semaines de relâchement. Un masque qui sublime le masque pour porter beau en ville comme en voyage, en train comme en avion, en public, en toute élégance et en toutes circonstances. Quand il n’est pas porté en tant que masque, véritable tout-en-un distancié et distingué, le Baylandi revêt plusieurs fonctions gigognes, sept au féminin, trois au masculin, et sans que nul se doute alors qu’il s’agit d’un masque. De surcroit, dégageant les oreilles, le Baylandi permet de porter boucles d’oreilles et écouteurs.
Étudié et doté de plis, fronces et coutures structurantes épousant formes du nez et du menton,
le Baylandi cache bien son jeu et se porte sur le mode fluide et chic à la fois. Plongé dans une
gamme infinie de motifs au rythme de micro-collections confectionnées avec le plus grand soin
dans des ateliers parisiens, proposé en séries limitées de quelques dizaines à quelques centaines
d’exemplaires selon matières, collections et modèles, les quarante références Baylandi se griffent
du savoir-faire couturier français.


Caroline Bayle a choisi de placer la mise-en-images de Baylandi sous la direction artistique du
photographe-star Slam, célèbre pour ses portraits de Lady Gaga, Madonna, Katy Perry, Omar Sy ou
encore Philippe Starck. Au luxe s’ajoute le glamour.

Baylandi se compose aujourd’hui de quatre collections :

« Capsule »

Ligne féminine ephémère conçue en viscose et polyester, lavable à la machine.

« Natty »

Ligne féminine conçue en soie imprimée doublée, nettoyable à sec.

« Swagger »

Ligne masculine conçue en soie imprimée doublée, nettoyable à sec.

« Couture Soirée »

Ligne féminine conçue en dentelle et matières précieuses

(disponible à partir de juillet)

Boîtes-tiroir aux couleurs variables (pour femme), boîtes aimantées aux couleurs variables (pour
homme), boîtes-cloche pour la collection Capsule : le packaging de Baylandi relève du pur façonnage
papetier, expression supplémentaire du luxe à la française.
Quant à l’art de nouer son Baylandi, il est guidé et expliqué par une série de tutos disponibles sur
le site www.baylandi.com

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