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DIOR BOOK TOTE

by pascal iakovou
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DIOR BOOK TOTE
Ce grand classique de la confection française ornait, dès 1947, les murs de la première boutique du couturier-fondateur, baptisée « Colifichets » – au 30, avenue Montaigne – et réalisée avec le décorateur Victor Grandpierre, d’après les conseils de l’artiste Christian Bérard. L’imprimé choisi représente une jeune femme sur une balançoire, dans un univers bucolique fantasmé. S’inspirant précisément de cette toile de Jouy, Maria Grazia Chiuri l’a modernisée pour la collection croisière 2019 en remplaçant les illustrations pastorales traditionnelles par une série d’animaux sauvages, tous dessinés, au préalable, à la main et à la plume. Ils apparaissent brodés ou imprimés sur différents vêtements et accessoires, à l’image du Dior Book Tote, confectionné en Italie. Rendez-vous dans un atelier familial traditionnel italien, pour y suivre la première étape de sa confection : la broderie. A elle seule, cette pièce a exigé plus d’un million six cent mille points de couture, réalisés en quarante-deux heures. Après avoir entièrement brodé un fond beige, les machines à coudre commencent le dessin, sous le regard avisé des artisans. D’abord, les feuillages et les troncs des arbres en bleu, puis on devine les silhouettes des quatre protagonistes : le tigre, le singe, le lion et le serpent. Au fur et à mesure que les bobines de fil diminuent, les détails les plus infimes apparaissent. On distingue le regard malicieux du singe suspendu à une branche, le corps musclé du félin tigré ou encore le duel acharné entre un serpent et un lion. Ces saynètes animalières ont demandé un long travail de recherche en amont ; il a fallu développer des techniques de piqûre en relief pour créer des jeux d’optique uniques et faire ressortir les éléments les plus précis. « J’ai mis au goût du jour les scènes décoratives et je les ai rendues plus dynamiques et surprenantes en représentant des animaux sauvages et exotiques pour l’imaginaire occidental, qui font presque de mes toiles un acte de transgression surréaliste par rapport à la tradition. On découvre cela uniquement en faisant très attention ou en observant de très près le tissu », explique Maria Grazia Chiuri. Enfin, sur le devant du sac, la mention « Christian Dior » a été brodée en beige et « Paris », en noir. Les cinq pièces du Dior Book Tote sont ensuite inspectées et contrôlées, avant d’être envoyées dans les ateliers maroquiniers de la Maison, situés dans l’arrière-pays florentin, pour l’étape du montage. L’artisan commence par les deux anses, cousues avec des renforts sur les pans avant et arrière du sac. Leur longueur permet un porté à la main ou à l’épaule, et leur forme ronde offre un confort absolu. La discrète signature « Christian Dior Paris, made in Italy », marquée à chaud au ruban doré sur un cuir de veau lisse, est ensuite placée à l’intérieur. Puis l’artisan peut assembler entre elles, à la machine à coudre, les parties latérales et centrales du sac. Le Dior Book Tote est prêt, à présent, à devenir le nouvel indispensable de votre garde-robe.

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