Un nouveau chapitre s’ouvre avec la collection ANAÏS JOURDEN A/H 2018.
Récemment rebaptisée au nom de sa créatrice Anaïs Mak, la marque présente pour la première fois sa ligne en défilé, dans le sous-sol de l’impressionant bâtiment Le Centorial de Paris, apportant un rafraîchissant côté subversif aux codes formels de la féminité chers au style de la marque.
Une approche créative basée sur une relecture des codes de la haute bourgeoisie, et injectant aux silhouettes une dose de romantisme sombre et des touches aux accents fétichistes.
Les riches textures de matières fil coupé servent à tailler et souligner les contours et les poches des vestes et des manteaux, donnant une allure destroy aux lignes hyper classiques d’un uniforme bourgeois.
Des contrastes sexy jouent dans le dos ouverts des chemises en coton aux grands cols noués, ou dans l’aspect de collants résilles de petits shorts cyclistes en dentelle transparente.
Jouant de notre perception, l’allure romantique d’une panne de velours rose layette ou noire sert de contrepoint aux pièces tailleur de la collection.
Dévergondant les vestes à double boutonnage et les longs pantalons de costume, le costume masculin suscite un désir nouveau, confirmant l’incursion naissante d’Anaïs Jourden dans le tailleur.
Jouer des codes du luxe pour les amener sur des terrains glissants afin de provoquer un désir neuf.
