Home ModeFashion Week Paris Fashion Week Printemps/Été 2018: Jour 4 Les âmes vagabondes

Paris Fashion Week Printemps/Été 2018: Jour 4 Les âmes vagabondes

by Manon Renault
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(Image vignette : Rick Owens)

Certains construisent des murs, d’autres font tout pour les briser. Ici ils s’appelleront Isabel, Oliver, Natacha ou Virgil. En célébrant la diversité,  la mode devient l’espace de tout les possibles. Isabel Marant réitère son amour des voyages et de la culture californienne dans une collection ou les dentelles blanches se marient aux couleurs flash. Mélanges des matières, mélanges de couleurs : un exercice présent chez Balmain, Chloé, Atlein ou Pascal Millet. Avec Off-White ce sont les frontières générationnelles qui sont franchies : Virgil Alboh met à l’honneur Lady Di comme une icône intemporelle en robe de Cendrillon ou jupe crayon. Basket et collier de perle : une collection tout droit sortie d’Instagram; où les comptes dédiés aux looks de la princesse se multiplient.

Le souffle léger de l’insouciance bohème pénètre dans la capitale depuis lundi. Désormais il faut parler de bourrasque. L’été 2018 sera éternelle, et brillera sur toutes les facettes de la planète : on oubliera la pluie.


Chloé :  terre de cocagne retrouvée

Les premières critiques sont unanimes : la fille Chloé c’est ELLE: Natasha. Pour sa première collection, l’ex-bras droit de Ghuesquière  s’approprie L’ADN de la maison avec une aisance applaudie. Les silhouettes phares aux  effluves de patchouli seventies s’hybrident aux silhouettes Vuitton/Ghuèsquière. Fin des frontières entre le références, mais aussi entre les matières : les jupons de dentelles se concluent sur des boots python. Bottes Cow-boy et fer à cheval : retour à la terre sauvage ou les mirages prennent vie.

 

Manish Arora : All you need is love

Du pastel plein les yeux et des coeurs déposés sur les mains comme de dessins qui scellent les amitiés dans les cours de récré. Manish Arora nous ramène à nos instincts d’enfants: du bleu ciel et du rose qui se tissent dans des robes au imprimés halliographiques qui n’ont rien d’un savoir enfantin. Depuis 1997 le designer à bien évolué : un John Galliano Indien pour certains. Traduction d’une maîtrise singulière.

Balmain :

Nouvelles injections de fond chez Balmain, nouvelle prouesses techniques. Olivier Rousteing signe une collection qui requiert une précision qu’on ne peut que saluer. Patchwork de maille de cachemire, résille métallique, cuir clouté et peau d’agneau porté par les mannequins phares des années 2000: il ne manque que Freja Beha. La collection de la maturité ?

L’influence des symboles de la grandeur de la couture française : ça fait rêver le Qatar. Une bonne dose de « savoir-faire » et quelques références aux rayures et tweed Chanel soudent le pacte.

 

Pièce Mystère : Le violet métissé d’ Atlein

 

Aller à Paris ; Un voyage où les frontières imaginées par les hommes reprennent leurs statuts de fiction. En robes seventies, couleurs pastels, combinaison de foulard et associations de matières : un été qui fait tomber les murs.

 

 

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