Au grès des saisons, les créateurs inventent leurs propres langage pour raffermir nos coeurs: robe du soir volumineuses chez Saint Laurent ou bouffantes aux découpes audacieuses chez Y/Project,et Victoria/Tomas. Du cuirs, des épaules surdimensionnées : les armures des coeurs brisés. Cette saison, Christian et Yves sont les prénoms avec lesquels on fait rimer les mots d’amours. Vacarrello nous parle de la passion entre Bergé et Saint Laurent dans un défilé digne d’une carte postale. Lumière de la Tour Eiffel, avant que les rayons ne se fragmentent dans les passions féministes au Palais Rodin. Paris, mon amour , oui nous somme bien à Paris, la ou l’amour enflamme et déchire.
My heat of Glass , My heart of Dior
Balbutiant virulent ou en bout de courses : la déclaration de Maria Grazia Chiure chez Dior reste diffuse. Les milliers de miroirs qui décoraient le palais Rodin reflètent des silhouettes ,certes brillantes mais comme séparée : des coeurs solitaires qui ont pour unique partenaire, leurs propres reflets. Difficile d’établir une ligne directrice : Niki de Saint Phalle et Christian Dior, Féminisme et adolescence androgyne, dinosaure vert et images de tarots. Maria persiste dans le t-shirt slogan : après we should all be femisnist , Why Have There Been No Great Women Artists : une référence à l’essais de Linda Nochlin. No Sense quand juste après on évoque Saint Phalle ? Question provocante tant l’évidence et que les femmes artistes sont là ?
Y project/: rester fidèle à ses premiers lovers
Glenn Marteens est couronné de succès: au point d’être interviewé il y a quelque peu par BoF a propos de sa vision de la mode et du futur de sa marque. La niche de féru des premiers temps, s’est belle est bien agrandie. Une collection plus accessible sans doute : jeux de volumes et superpositions signatures de la marque. Une effronterie beaucoup moins sombre que dans les collections précédente. Des bleu et rose claires, et même quelques imprimés fleuris.
Victoria/Tomas : la Belle et le Bad Boy
Des découpes pleine de vigueur et de rigueur : l’amour se joue recto/ verso. D’un côté Victoria et de l’autre Tomas : ce défilés c’est un peu leur propre histoire. Une histoire d’amour connu de tous : celle de la belle et du bad boy. Des Bonnie And Clyde des temps modernes, qui dérobe à la mode ses pièces les plus classiques (comme le trench et la chemises) et ses imprimés de bases ( rayures bleu) pour les décliner selon leur propre chanson. Premier défilé remarqué pour le jeune duo
Pièce mystère :L’ Attrape Coeur d’Anrealage
Dans les grands ensemble, les sous-ensemble ne se rencontrent pas toujours. L’amour s’écrit sur des cartes postales,ou dans des lettres ( à Yves de Bergé); l’encre s’efface. Avec la mode les vêtements s’inscrivent: ceux de Yves sont dans le dernier Saint Laurent. Un brin plus sexy pour jouer au jeu des méprises à Paris