Des grains de pixels entre les reins, les cheveux balayés par des ondés salées venues d’une autre époque. Après 30 ans d’absence Réard fait un retour en force avec des ambassadrices parisiennes hyperconnectées: Louise Follain et Lila Cardona. Un peu les « Micheline Bernardini » de notre époque, sauf qu’elles n’agitent plus plumes et paillettes pour se faire entendre. Leur chic naturel suffit. Il attire les curieux et émerveille les « gatekeeper de la mode », comme cette nouvelle collection Réard. L’été arrive, l’été est là. On l’entend dans les rires, on le sent sur les terrasses : on peut reprendre son souffle, le tout dans un style qui ne terni pas au contact des rayons dorés de l’été.
À jamais iconique
Dalida ne fredonne plus Itsy Bitsy Teeny Weeny Bikini, Brigitte ne sort plus de la Madrague, et James Bond en a fini de contempler Ursula s’échappant de vagues. Pourtant le Bikini est toujours là. Comme un boomerang, il revient chaque été au bord des piscines et des plages sans que personne ne se pose de questions. D’où vient son nom ? D’où vient-il cet étranger qui dans les années 60 s’est doucement immiscé dans nos vies. Le Bikini, c’est un homme. Louis Réard est ingénieur automobile mais surtout garant de l’émancipation féminine. Au lendemain de la guerre, il commence à gérer la boutique de lingerie de sa mère. Il apprend, et façonne son savoir-faire et présente son bikini «plus petit que le maillot de bain le plus petit au monde», concurrent direct de l’«Atome» du créateur de mode Jacques Heim. C’est le bikini qui restera dans l’histoire. Ce moment d’explosion à la piscine Molitor en 1946, dont les répercussions ont permis aux femmes de braver avec audace les interdictions et remarques des plages européennes.
Une simplicité révolutionnaire
Nouveau, inédit : les maîtres mots dans la mode. Si les collections changent, les grandes maisons subsistent par leurs ADN uniques. Chez Réard, la priorité est mise sur des coupes qui respectent au mieux les courbes féminines. Des maillots de bains qui subliment, et dont la sophistication des détails se démarquent dans l’offre. Des palettes classiques, des coupes sobres : voilà toute l’audace de la nouvelle collection Réard. En 2017, les corps féminins se sont émancipés, exposés et même sur-exposés. Récupérés et remis sur le marché, ça donne des pubs où le papier des pages se confond avec des peaux sans pudeurs. Le bikini était la révolution de 1946. Réard c’est l’innovation. Une règle qui se traduit dans une collection où l’audace n’est pas dans une explosion de couleurs, de découpes et ajout de strass. Non, la force de cette collection est d’offrir une seconde peau avec des pièces sans coutures apparentes. De la haute-couture. Pour « si peu de tissus » pensez-vous …C’est ça le luxe et le respect de la femme.
La nouvelle garde du « naturel parisien »
L’ombre de Micheline Bernardini, continue de déambuler avec légèreté. Aujourd’hui le rythme s’accélère, et les journées s’écoulent sans que le soleil n’ai eu le temps de frapper notre peau. Pourtant sur les réseaux sociaux, des gangs de filles bouillonnent d’inventivité et rayonnent. Elles nous parle de leur quotidien, de ce qui les anime avec des mots simples. Authentique: pas besoin de déployer tout un tas de gadgets superflus…En Réard elle nous promette un été brûlant. Un été brûlant d’audace…
En exclusivité chez Colette et sur http://www.reard.com
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