La Fashion Week est une semaine riche. Il faut suivre les défilés des grandes maisons, scruter les looks des mannequins, dénicher les accessoires clés de la saison, observer les tendances make-up. Au milieu de ce tourbillon, les noms établis et les noms à sensations, ne laissent que peu de place aux nouveaux talents. Et pourtant les défilés aux marges de la grande machinerie ne sont pas sans intérêt.
Beaucoup se lancent, beaucoup tentent leur chance. Quand on arrive à être programmé à la fashion week parisienne ; c’est un premier pas vers le succès. Pour ce premier défilé, la maison Vassilly a proposé une silhouette à dominante blanche. Un baptême réussi.
Jaehwan Lee à crée Vassilly fin 2007. Après avoir été interne chez Dior et avoir gagné le prix Dinard pour sa collection » Flashback sur le rêve des filles »; il devient le représentant de la créativité pour son pays d’origine, Séoul. Inspiré par les codes de féminité à la « française », Jaehwan Lee tent à recréer cette essence de l’élégance classique qu’il lie au surréalisme.
Maniant codes classiques et graphisme plus moderne, c’est une collection aérienne composé majoritairement de robe que la marque propose. Dentelles, transparences et découpes dans le dos pour un charme qui se dévoile tout en pudeur. La robe de cocktail est révisée.
C’est la figure de la parisienne qui à impulsé cette collection. Une figure de légende, une figure énigmatique et inimitable. Comme elle, Vassilly semble manier code classique et modernité. Pas d’outrances et de vulgarité: tout est dans la suggestion. Par les mousselines et les soies, associée à des matières plus rigides ; la collection Vassilly s’inscrit dans ces choses dont le charme simple laisse rêveur.
