Stephane Rolland a voulu rendre hommage au soleil avec cette collection d’été qu’il a voulu comme un luit de lumière.
Les créatures de Rolland voguent entre aube et crépuscule en nous offrant tout une palette de jaunes, blancs éclipsés de noir. Architecte du vêtement, Stephane Rolland sculpte la matière afin de mieux défier les lois de l’espace empruntant à la nature, au végétal comment autant de fleurs qui éclosent silhouettes après silhouettes.
Les combinaisons pantalons qui ouvrent la présentation sont habillées d’immenses arches en suspension faits de gazants et d’organzas. Les basques des robes se soulèvent ainsi laissant apparaitre des broderies de liche, les jupes voilent et dévoilent la jambe sous des fenêtres d’organza.
Créature métaphorique mi fleur mi celle, des feuillages nervurés habillent ça et là les silhouettes épurées.
La silhouette ultra feminine, minimaliste, sensuelle se dégage avec brio comme un ode la femme fleur et au soleil.
