Fendi accueillait son public dans une mise en scène ensablée à mi-chemin entre travaux et désert saharien. La maison est connue pour son excentricité et la longueur de ses défilés (près de 20 minutes). Cette saison, ces deux critères ont été plus que respectés.
C’est un choix très audacieux que de choisir d’avoir l’ensemble des rédacteurs et acheteurs debout lors d’un défilé et c’est exactement ce que Fendi se permet, à juste titre lorsque l’on voit la beauté de la collection, la grandeur de la mise en scène ainsi que l’élégance du casting.
Les mannequins défilant sur le sable composant le podium Fendi était pour le moins risqué, mais visuellement plaisant, les couleurs des vêtements ressortant incroyablement bien.
Et des couleurs, il y en avait à foison chez Fendi. Agencées de façon précise par des coupes carrées et du color-blocking, les couleurs sont la clé de cette collection. Moutarde, rouge vif, bleu roi et bordeaux sont celles qu’il reviennent le plus souvent.
Les mélanges de matières sont aussi à noter notamment sur les vestes ou se mêlent cuir d’autruche et vachette. La fourrure est la spécialité de la maison, mais soyons réalistes, qui serait assez foud pour porter de la fourrure en Été ? La maison prouve son intelligence en transposant son savoir-faire des peaux animales sur le cuir.
Les silhouettes sont plutôt basiques : chemises, trenches, t-shirts et costumes à l’italienne.
Benoni Loos, Alex Dunstan, Matthew Bell, Linus Gustin, Rutger Schoone, Anderson Hayward, Simone Nobili, Yannick Abrath, Malcolm de Ruiter, Alexander Ferrario, Jester White, Peter Bruder, Florian Van Bael, Tom Webb, Charlie France et (le sublime) Guerrino Santulliana composaient le casting de cette collection diverse.
Photos courtesy of Camera Moda
Mary Yasmine Arrouche