Versailles ’recycle’. Décidemment, le château est on ne peut plus au faîte de l‘actualité. Après les expositions d’Art contemporain au sein de même de la demeure royale, le noble établissement, sans doute sous l’impulsion de Catherine Pégard, se targue d’écologie. Sont-ce les festivités dédiées au quatre centième anniversaire de la naissance de Lenôtre, l’ambiance est bucolique et respectueuse de l‘écologie. Dans un soucis de ne impacter par trop sur l’environnement la Grande Maison, a choisi de recycler les bâches de l’une de ses dernières expositions, Les Dames de Trianon. Ces toiles deviennent des objets, sacs en tout genre.
A l’instar de certains créateurs tels Martin Margiela, attentifs à recycler leurs précédentes collections au sein de leurs nouvelles, le musée propose une gamme étendue d‘accessoires. Sacs cabine, sacs cabas, housse tablette, trousse à maquillage, nombreux sont les possibles. Chacun est un exemplaire unique. Taillé dans la matière, l’ustensile met en exergue l’esthétique de celle-ci. Prélevés comme à l’emporte-pièce, ce sont tantôt des bouches et des visages, tantôt des lettres qui ornent la portion. 
Afin de réussir cette gageure, une coopération a été initiée avec l’entreprise Bilum. Cette dernière spécialisée dans ce type de procédure, a permis de créer des produits haut de gamme.
Réalisée dans des ateliers français de sellerie, maroquinerie, bagagerie, cette collection est une première pour Versailles. Articulée autour de trois gammes, business, citadine, voyage, elle permet de s’adapter à chaque instant de l’existence.
En vente dès le 15 novembre en ligne, les diverses pièces devraient séduire. Une manière d’envisager l’art autrement,
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