Andrea Crews m’a toujours étonné par la folie de ses collections et de ses mises en scène.
Cette saison c’est au L.140, un hôtel à chambre unique de la rue Durantin, qu’à pris place la présentation de sa collection. Lorsque nous arrivons dans la rue qui a été fermée pour l’occasion, on ne peut s’empêcher de se demander ce que nous prépare la marque.
Deux vitrines givrées à l’aide d’un gaz spécial, musique techno/danse réminiscence de la mode des années 90, on assiste à droite au show cyber punk d’une danseuse toute de gris métallisé vêtue, coiffée à la façon alien, tandis qu’à gauche les vêtements sont présentés par des modèles tout aussi hors du commun. L’artiste Rikslyd est aux platines.
Comme tout droit sorti d’un long trip sous ecstasy, c’est un mélange d’hologrammes de chats (!), d’où le nom Kitten Hologram de la collection, et de couleurs fluos que nous propose la marque.
Sportswear à foison, tiedye, vêtements monogrammes de billets de 100 et 500€, le ton est donné. Bling bling mais tout aussi génial, chez Andrea Crews on fait dans le chic des années 90 aussi connues sous le nom des années rave. Tout y passe, de la combinaison en toile denim, des sweaters oversizes aux vêtements de gym tellement kitsch. L’ensemble se veut complètement psychédélique et c’est très réussi !
Mon coup de cœur personnel ? Les pulls monogrammes aux initiales de la marque ainsi que les différents vêtements transparents (résilles ? Nylon ?) mouchetés que je trouve tout simplement sublimes, notamment les jupes et les pantalons. Dur à porter me direz-vou ? mais Anna Dello Russo ne s’était-elle pas illustrer en portant une robe transparente en dentelle Dolce & Gabbanna à Paris ? La mode se réinvente sans cesse en utilisant parfois d’anciens codes et c’est ce qu’on a compris chez Andrea Crews en présentant cette collection déjantée et novatrice.
Mary Yasmine Arrouche