La maison Arnys garante du dandysme parisien
Dans toute collection il y a un fil d’Ariane. Pour l’été 2012, ce sont les comédies musicales américaines ; Gene Kelly, Fred Astaire, avec des vestes courtes en lin, en soie ou en coton, légères, fabriquées comme des chemises ; des combinaisons en soie rayée qui se portent à même le corps par dessous une autre veste étroite, presque trop petite, un peu comme Charlie Chaplin.
Les couleurs acidulées, fraîches, s’apparentent à la menthe, aux boutons d’or, au bleu du ciel mais aussi aux nuages de fin de journée. Les contrastes évoquent le temps et la lumière de l’été.
Le classique reprend les mêmes thématiques dans un esprit urbain.
Puis viennent d’autres modèles comportant des oppositions, des incrustations, certaines avec des motifs de blé imprimés au pochoir ; blé qui se retrouve sur des bermudas ou des pantalons. Cette séquence est une réminiscence du Magicien d’Oz.
On retrouvera les incontournables d’Arnys : la Forestière, et la veste Sorel.
Les références aux comédies musicales, au cinéma se mêlent entre elles avec une pointe d’humour et d’excentricité, un prisme qui est celui d’Arnys et qui fait son style.
L’ambition de cette collection est d’être simplement légère, fraîche et jolie, en un mot : masculine.