La nouvelle collection Printemps/Été 2024 d’AELIS, présentée dans le cadre majestueux de l’Opéra Bastille, est un hommage vibrant à l’art, à l’histoire et à l’engagement écologique. Inspirée par une hirondelle volant au-dessus des collines toscanes, Sofia Crociani, la créatrice visionnaire derrière AELIS, propose une réflexion sur la liberté à travers des créations éco-éthiques qui conjuguent force et légèreté.
Cette saison, AELIS poursuit sa collaboration fructueuse avec l’Opéra de Paris et Christine Neumeister, directrice du département des costumes, en puisant dans les archives historiques pour créer des pièces uniques. Les éléments choisis, empreints de l’histoire des artistes, notamment des chanteurs d’opéra, infusent chaque création d’une essence unique.
La collection se caractérise par une utilisation innovante des sous-vêtements historiques, transformés pour protéger le corps tout en créant une interaction entre légèreté et structures rigides. Sofia rend hommage au ballet classique avec des jupes longues en tulle et à l’opéra en réutilisant des jupons et des corsets, témoignant de l’histoire vivante de ces pièces.
Un exemple marquant est la réinterprétation d’une crinoline de 1963, utilisée pour « Don Carlo » de Verdi, en un haut en dentelle macramé de coton qui se déploie verticalement sur la jupe. La largeur et la structure des jupons inspirent une réflexion sur la protection et la fragilité du corps féminin. Un poncho en mousseline de soie organique rose, soutenu par une crinoline baroque, crée un mouvement évanescent, tandis qu’une robe ornée de tulle bleu poudré et de strass évoque le passage d’un nuage.
Le corset non genré, porté sous une veste de smoking ornée de bijoux créés par Les Interessants, rappelle l’utilisation masculine du corset pour la protection pendant les batailles et la chasse, devenu par la suite un élément du vêtement féminin à la Renaissance.
En contrepoint, un soutien-gorge brodé de miroirs se marie avec du tulle de soie organique « bois de rose », créant une silhouette légère comme une aile de papillon. Une touche de velours rouge structure la silhouette de la ballerine, offrant une réflexion sur la présence de cette couleur.
Le maquillage de Constance Haond, avec ses traces discrètes de rouge, évoque un message d’alerte contre la violence tout en symbolisant l’espoir de transformation.
Le défilé accueille des éco-messagers tels qu’Emma Zoe, étudiante en droit, soulignant l’engagement d’AELIS dans la protection de la vie sur la planète. Les vidéos de Jacopo Godani et la musique live de la violoncelliste Juile Laderach, qui célèbrent la composition classique et contemporaine, enrichissent l’expérience.
Cette présentation à l’Opéra Bastille, récemment reconnu par l’UNESCO pour l’art du chant lyrique, s’inscrit dans une démarche écologique, sans décor et à la lumière naturelle, soulignant le désir commun d’AELIS et de l’Opéra de Paris de créer de l’art et de la beauté dans le respect de l’environnement.
AELIS et l’Opéra de Paris, dédiés à la création d’un avenir durable, illustrent parfaitement comment la mode peut être à la fois un art sublime et un vecteur de changement positif dans notre société.
Pour en savoir plus sur la collection et les initiatives d’AELIS, visitez le site de l’Opéra de Paris et découvrez les détails de cette collaboration unique.