Voici la collection Printemps/Été Femme 2021 de VICTORIA/TOMAS, qui a été présenté à l’occasion de la Fashion Week de Paris.
A compter de ce défilé, VICTORIA/TOMAS ne présentera que des collections entièrement réversibles et produites en France.
Ce changement s’inscrit dans un désir de consommer de manière plus responsable.
VICTORIA/TOMAS DÉVOILE SON NOUVEAU CONCEPT
Comment acheter moins et avoir plus ? C’est la question qui a guidé Victoria Feldman et Tomas Berzins, créateurs de la marque VICTORIA/TOMAS, alors que la France était plongée en plein confinement. Poussés à réfléchir sur le cycle effréné de la mode, ses trop nombreuses collections et leur effet sur nos placards saturés, les créateurs ont décidé d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire VICTORIA/TOMAS, qui commence pour l’été 2021.
D’abord, un tout nouveau concept de collection : un vêtement, deux histoires. Dorénavant, les collections VICTORIA/TOMAS seront intégralement constituées de silhouettes réversibles qui traduisent l’identité de la marque, reflétant le concept de binôme.
Il s’agit à chaque fois de deux propositions complètement différentes : d’un côté, une pièce basique pour la vie quotidienne, inspirée par les codes du workwear et la simplicité de la garde-robe masculine ; de l’autre, une création plus travaillée aux détails féminins, comme des broderies précieuses ou des manches en soie subtilement drapées. Plus qu’un simple jeu de réversibilité, les pièces deviennent véritablement double face pour switcher entre les styles en fonction des humeurs ou des occasions. Une toute nouvelle façon de s’habiller, unique dans le monde du luxe, qui permet de tirer deux fois plus d’une seule et même pièce, diminuant le besoin de consommation. Ce concept débute
dès la collection printemps-été 2021, la première à être totalement réversible.
Ensuite, des collections 100% Made in France. Le confinement et la fermeture des frontières ont mis en lumière la fragilité des systèmes de production des marques de mode. VICTORIA/TOMAS prend la décision de faire fabriquer toutes ses pièces en France de A à Z, ce qui a un effet drastique sur l’empreinte carbone de la marque : au lieu des sept voyages que fait une pièce entre les usines du Portugal ou d’Italie et le client final, elle n’en fait plus que deux.
« Quand on a son propre atelier, on peut avoir une idée le matin et avoir fini de développer le prototype le soir-même, explique Victoria Feldman, qui ajoute que la marque passe également de quatre à deux collections par an. « Cela nous permet de nous adapter au mieux aux demandes de nos clients. »
Par ces décisions, la marque VICTORIA/TOMAS affirme son engagement pour un cycle de la mode plus
responsable, et surtout plus adapté aux besoins réels des consommateurs.