LA QUINTESSENCE DE LA SENSUALITÉ DE SHALIMAR
En septembre 2020, Guerlain écrit un nouveau chapitre de la légende Shalimar.
Icône de la Maison, ce parfum oriental mythique se prête à une nouvelle variation : Shalimar Philtre de Parfum. Une composition addictive et raffinée qui pousse à son paroxysme la sensualité inimitable du sillage originel.
Peu de parfums ont su traverser les époques sans rien perdre
de leur magie ni de leur aura. Shalimar est de ceux-là.
Composé par Jacques Guerlain en 1925, le premier oriental de l’histoire est une icône de la parfumerie moderne et un emblème olfactif pour des générations entières, habitant leur quotidien et leurs souvenirs.
Véritable révolution à son lancement, Shalimar a suscité un engouement immédiat et demeure aujourd’hui encore parmi
les parfums les plus vendus au monde, imposant l’attrait intemporel de son sillage captivant devenu un archétype de sensualité. Depuis bientôt un siècle, il est par excellence le parfum du désir et de l’amour…
Cette année, Guerlain rejoue la signature de cette création légendaire et ajoute un chapitre à son histoire. En révérence au fabuleux mystère de la séduction de Shalimar, le Parfumeur de la Maison Thierry Wasser a composé une fragrance qui exacerbe sa sensualité inimitable. Plus qu’un parfum, Shalimar Philtre de Parfum est un philtre d’amour.
Pour Shalimar Philtre de Parfum, le parfumeur de la Maison
Thierry Wasser a relevé un défi créatif de taille : imaginer une partition à la fois singulière et fidèle à l’esprit du parfum originel…
Véritable exercice de style, sa composition orchestre sous un jour nouveau les ingrédients essentiels à la sensualité légendaire de Shalimar.
Elle magnifie les facettes veloutées de l’iris et souligne la douceur addictive de sa note la plus emblématique : la vanille. Reprenant la trame du parfum d’origine et notamment les matières premières qui composent la Guerlinade, Shalimar Philtre de Parfum s’ouvre sur une envolée fraîche de bergamote et de citron, teintée par les accents aromatiques de la lavande. Le cœur floral se déploie peu à peu sur la peau, révélant la beauté majestueuse d’un iris dont le jasmin et la rose accompagnent
les facettes tendrement poudrées. En fond, le patchouli et le baume tolu confèrent une profondeur envoûtante à la chaleur gourmande d’une vanille jouée en surdose, orchestrant une symphonie ultra sensuelle.
Inspiré par la passion qui unit deux êtres et s’affranchit de tous les obstacles, ce philtre exprime la quintessence de la sensualité de Shalimar. D’une seule goutte, son jus couleur d’or répand un irrésistible sillage d’amour…
La Guerlinade, secret de fabrication de la sensualité selon Guerlain
Reconnaissable entre toutes, la signature olfactive des parfums Guerlain est souvent désignée par les amateurs comme la « Guerlinade ». C’est cette patte inimitable, dont Shalimar incarne l’archétype parfait, qui donne un « air de famille » à de nombreuses créations de la Maison. Elle englobe aussi bien un style créatif que l’utilisation récurrente de certaines matières premières, qui traversent leurs formules comme un fil rouge : bergamote, jasmin, rose, iris, vanille et fève tonka – toutes présentes dans Shalimar. De Jicky à L’Heure Bleue, d’Insolence à La Petite Robe Noire, la Guerlinade a inspiré les parfumeurs successifs de la Maison, qui en ont fait le secret de nombreuses créations.
SHALIMAR, UNE RÉVOLUTION NOMMÉE DÉSIR
Paris, 1925. L’Exposition Internationale des Arts Décoratifs consacre un mouvement artistique en vogue, à laquelle elle donnera son nom : l’Art Déco. Imprégné d’une esthétique mêlant modernisme et exotisme, l’événement installé au Grand Palais illustre la fascination particulière que l’époque voue à l’Orient. La création qui se voit décerner le premier prix en témoigne tout particulièrement : un parfum signé Guerlain, baptisé Shalimar…
Ce nom évocateur, qui signifie en sanskrit « temple de l’amour », fait référence au mythe indien qui inspira son créateur Jacques Guerlain. Dans l’Inde du XVIIe siècle, l’empereur moghol Shah Jahan tomba éperdument amoureux de la princesse Mumtaz Mahal, qui devint son épouse favorite. Pour elle, il créa les jardins royaux de Shalimar à Lahore. Ces chefs d’œuvre de raffinement architectural à la végétation luxuriante furent le théâtre de leur amour passionné jusqu’à la mort tragique
de la princesse, pour qui l’empereur inconsolable fit construire le célèbre Taj Mahal, l’une des sept nouvelles merveilles du monde.
Cette histoire fut racontée à Jacques Guerlain par son ami chimiste, Justin Dupont, venu lui présenter l’une de ses dernières créations : l’éthylvanilline. L’histoire raconte que, pris d’une inspiration soudaine, celui qui avait déjà signé L’Heure Bleue et Mitsouko versa dans un flacon de Jicky quelques gouttes de cette molécule à l’odeur puissante de vanille. Posant ainsi les jalons de ce qui allait devenir, quelques années de travail plus tard, le premier des parfums orientaux. Une fragrance complexe, un clair-obscur mettant en contraste la fraîcheur de la bergamote et des aromates avec une note magistrale de vanille à laquelle sa composition offre tour à tour des accents ambrés, sucrés, musqués et poudrés… Un parfum révolutionnaire dont la sensualité flirte avec l’érotisme.
Neveu de Jacques, Raymond Guerlain imagina pour Shalimar un contenant comme une sculpture, témoin sublime du style Art Déco de son époque. Surnommé « chauve-souris » et inspiré par l’art stupa caractéristique de l’Inde moghole, ce flacon sur piédestal, prouesse technique et bijou d’audace, évoque par ses arabesques les vasques des jardins de Shalimar. Son bouchon bleu comme un saphir, fabriqué à la main dans les cristalleries de Baccarat, fut le premier à oser la couleur.
De son sillage précurseur à son flacon et à son nom, tout concourait à faire de Shalimar un succès. Cristallisant les fantasmes d’Orient de la France des Années Folles, bouleversant les codes de la parfumerie de l’époque pour inaugurer la grande famille des orientaux, Shalimar s’imposa auprès des Françaises, mais également outre-Atlantique, avant de gagner le monde entier.
Plus qu’un succès, Shalimar devint une légende.