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FIAC 2019, le bilan

by pascal iakovou
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La FIAC (Foire Internationale d’Art Contemporain) a été marquée par de remarquables présentations d’œuvres des périodes modernes et contemporaines, ainsi que de véritables révélations parmi les artistes de la scène émergente. Des ventes significatives ont été réalisées tout au long de la semaine, et tous secteurs confondus – FIAC Galeries, FIAC Projects et FIAC Hors les Murs. Pour les exposants, la valeur ajoutée de la FIAC est sa forte dimension culturelle, propice aux échanges autour de l’art et à l’élaboration de projets futurs notamment avec les institutions internationales. La programmation artistique de la foire et celle des institutions parisiennes ont contribué, encore cette année, à faire de la semaine de la FIAC un moment incontournable de la rentrée. La foire se voit reconnaitre un prestige jamais égalé qui vient appuyer le renouveau culturel parisien largement commenté par les observateurs internationaux. 74 580 entrées ont été enregistrées en 5 jours, soit une hausse de 2,87 % par rapport à 2018.

Voici nos repérages:

Les visiteurs sont venus de régions diverses : Afrique (Nigéria, Côte d’Ivoire, Sénégal), Amérique du Nord, Amérique latine (Brésil, Mexique, Colombie), Asie (Chine, Taiwan, Corée, Indonésie), Océanie, Europe, Moyen-Orient (Iran, Liban, Arabie Saoudite, Emirats-Arabes-Unis). Nombre d’entre eux visitaient la FIAC pour la première fois.

Parmi les institutions qui ont fait le déplacement : Fondation Jumex (Mexico), MACBA (Buenos Aires), Nucleo MAM (Sao Paulo), MAMBO (Bogota), King Abdulaziz Center for World Culture (Dhahran), MACAN (Jakarta), Pejman Foundation (Teheran), Yuz Museum (Shanghai), New Museum (New York), Solomon R. Guggenheim Foundation (New York), Fondation Calder (New York), Hirschhorn Museum (Washington), Dallas Contemporary (Dallas), Nasher Sculpture Center (Dallas), le MOCA (Los Angeles), LACMA (Los Angeles), Hammer Museum (Los Angeles), Tate Modern (London), Serpentine Galleries (London), Courtauld Institute (London), Whitechapel (London), Tate Liverpool (Liverpool), Fondation Serralves (Lisbon), Fondation Beyeler (Basel), MAMCO (Genève), Kunsthalle Zurich (Zurich), MUMOK (Wien), Museum of Modern Art in Warsaw, MAXXI (Rome), Centre Pompidou (Paris), Palais de Tokyo (Paris), Musée d’Art moderne de la Ville de Paris (Paris), Fondation Cartier (Paris), Fondation Vuitton (Paris)…

« La FIAC a confirmé sa position d’événement culturel majeur, fédérateur de la vie culturelle française et fer de lance de son rayonnement à l’international. Elle agit comme une caisse de résonance du puisant renouveau parisien auquel nous assistons. Patiemment préparé et bénéficiant de solides ancrages, ce renouveau est intrinsèque. Il ne doit pas ses fondements à de quelconques événements géopolitiques, mais pourrait dans l’avenir en être renforcé. Par la dynamique qu’elle suscite et l’attractivité accrue de Paris, la FIAC se réjouit que cette nouvelle phase de la vie culturelle française bénéficie à nos exposants, qu’ils soient jeunes ou confirmés, français ou venant de l’un des 28 autres pays représentés cette année. Ils voient en la FIAC une plateforme de transactions commerciales extrêmement porteuse, ainsi qu’un lieu propice à l’échange et aux débats d’idées autour de l’art. » Jennifer Flay, Directrice de la FIAC

En plus du Grand Palais, la FIAC a investi six lieux iconiques de Paris accessibles librement – le Jardin des Tuileries, la Place de la Concorde, la Place Vendôme, le musée Eugène Delacroix, le Petit Palais et l’Avenue Winston Churchill, piétonnisée spécialement à cette occasion – Œuvrant en cela à l’élargissement des conditions d’accès à la création contemporaine. La sélection d’œuvres qui y était présentée reflétaient entre autres des questions sociales majeures, telles que l’environnement et l’immigration. On peut citer notamment les œuvres Sufferhead de Emeka Ogboh (Avenue Winston Churchill), Sun Boat de Moataz Nasr (Jardin des Tuileries), Garden de Lois Weinberger (Jardin des Tuileries) ou encore les œuvres de la série AIDS de General Idea présentées au Petit Palais. Au Cinéphemère, un cinéma nomade conçu par la FIAC et la Fondation d’entreprise Ricard), un cycle de films d’artistes sélectionnés par le commissaire d’exposition Thomas Boutoux s’attachait à tracer l’histoire de la sensibilité et la sensibilisation des artistes contemporains à l’écologie et aux enjeux environnementaux.

La FIAC s’engage par ailleurs aux côtés d’ONG, associations et organismes reconnus d’utilité publique en mettant à leur disposition son réseau de grands mécènes et donateurs pour faire avancer leurs causes. Cette année quatre opérations ont été menées avec l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière (ICM), l’OGN Care et l’association Aider les Autres (1 Picasso pour 100 euros), l’association AIDES, et l’association d’aide à la réinsertion EDVO. La FIAC est également un salon pilote de Reed Expositions pour réduire et trier les déchets, et plus largement réduire l’impact environnemental de grandes manifestations dans le domaine de l’événementiel. La FIAC investira le Grand Palais du 22 au 25 octobre 2020 (vernissage le 21 octobre). Pendant les travaux de restructuration et de rénovation complète du Grand Palais, les éditions 2021 et 2022 seront accueillies dans le Grand Palais Ephémère conçu par le cabinet international d’architecture Wilmotte & Associés et construit sur le Champ-de-Mars, à proximité de la Tour Eiffel.

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