Y/PROJECT PROPOSE SA DÉFINITION DE L’ÉLÉGANCE
C’est à la Maison de la Chimie que Y/PROJECT a présenté sa collection femme Automne-Hiver 2019 ce jeudi 28 février. L’architecture typique de cet hôtel particulier du XVIIIème siècle combinée à une authentique décoration Art Déco reflète l’éclectisme des références historiques et esthétiques de Glenn Martens qui irriguent toute la collection.
La collection AH19 propose une définition nouvelle de l’élégance et de la sensualité exécutée avec un sens aigu de la dramatisation et l’esprit pour lequel Y/PROJECT est salué. Puisant son inspiration aussi bien dans le Moyen Âge que dans les années 70, cette nouvelle saison déploie une incroyable variété de matières, textures, couleurs et imprimés.
Fidèle à la philosophie architecturale de Y/PROJECT, les pièces déconstruites demeurent la signature de la marque : les pop up, les épaules doublées et à panneaux ponctuent toujours la collection.
L’emballage des pièces dans des couvertures, d’abord en nylon puis en tulle, exploré pour la première fois pour la collection PE19 et ensuite pour l’homme AH19, est poussé plus loin et appliqué cette fois-ci à des robes en maille, des polos et des t-shirts.
Un des temps forts du défilé fut l’apparition surprise de la chanteuse irano-hollandaise Sevdaliza qui a captivé le public dans une robe plissée en faux-cuir et fausse-fourrure d’inspiration Renaissance.
Les accessoires se font également plus théâtraux cette saison, au premier rang desquels les bijoux. Les boucles d’oreilles “huîtres” et les colliers à cerceaux, introduit pour la collection AH19 homme, illuminent les looks et sont cette fois ornés de perles et de strass. Des sculptures érotiques se font bijoux et insufflent l’ironie singulière de Y/PROJECT dans la collection, avec des bracelets, boucles d’oreilles et colliers très explicites.
Les cuissardes oversize, désormais partie intégrante de l’identité de la marque, sont proposées dans une version à large cheville. Des sandales à lacets apportent quant à elles une touche de sensualité. Une nouvelle forme de chaussures, des mules pointues en cuir vernis qui semblent avoir été ouvertes d’un coup de ciseaux, font aussi leur apparition.
L’indéniable élégance de la collection est encore accentuée par un nouveau sac trapèze aux détails chromés.
Dans un dernier clin d’oeil ironique à la traditionnelle couture française Glenn Martens, qui a toujours aimé jouer avec les codes historiques, termine son défilé avec une robe de mariée théâtrale inspirée de la garde-robe Tudor.
Stylisme : Ursina Gysi