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Bourrasque Mode

by Manon Renault
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En hiver, les grands vents s’abattent. Chacun fait face au froid comme il le peut.  Dans le monde de la mode ce fut un hiver particulièrement venteux : les designers virevoltent d’une maison à l’autre, les rédactrices partent et viennent . Tout ces chamboulements ne laissent pas le temps d’attraper froid.  Pour éviter la surchauffe cérébrale et finir avec un burn-out ; voici un court récapitulatif des arrivées et des départs, des grandes levées de rideaux et des dernières révérences .

Berluti


Des Fashions Week pleines de nouveautés

Nouveaux designers, nouveaux lieux, nouveaux castings  : les Fashion Weeks de janvier ont été haute en couleur. ( le jaune fait sont retour). Cette saison personne n’a pu ignorer le sujet de la mixité  : les podiums enterrent le genre. Les filles portent le mêmes chemises que les garçons au physique d’Orphé fragile. Si la tendance est à la fin des défilés séparé : toutes les maisons n’ont pas encore adopté la formule. Nicolas Ghesquière pour Louis Vuitton adopte l’hymne. Un designer dont l’acolyte, Natasha Ramsay-Levi , mettrait les voiles chez Chloé….

Les maison joue avec la mappemonde.  La marque aux racines parisiennes Vionnet quitte les podiums Français pour Milan. Gosha Rubchinskiy nous invites  à Kaliningrad en Russie (+ live sur ‘Instagram et Snapchat)

Premiers podiums

Pour la première foisprésente une collection lors de la semaine des défilés. Sorti tout droit d’Anvers,  collection inaugurale : non en réalité ! Lucien Pellat-Finet à 71 ans et officie depuis de nombreuses années dans la mode. Son travail sur le cachemire est d’ailleurs largement reconnu dans la profession. Haider Ackermann offre une première collection remarquée pour Berluti.

Lucien Pellat-Finet

Icosae, Sean Suen, Facetasm ou Sakuanz : des marques qui incarnent  les étincelles de la mode masculine. Des défilé remarqué qui donne le ton des tendances : entre sportwear et retour aux basiques de la garde-robe.

Ce mercredi, Raf Simons a présenté sa première collection homme pour Calvin Klein à New York : trench élégant et pull aux manches disproportionnées, le créateur belge a voulu cristalliser et magnifier dans cette collection la ville qui l’accueil depuis maintenant 1 ans. Depuis son départ de la maison Dior, ou il travaillait avec Serge Ruffieux. Un nom qui a également fait la une.

De nouvelles appellations

Niveau haute-couture , nous ne somme pas rester sur nos fins : Schiaparelli et Julien Fournié ont obtenu le label Haute-Couture ;tandis que nous avons pu enrichir notre dictionnaire à coup de See it and Buy it, Fast Fashion, live streaming on Insta, gender Bleeding…

Si les appellations restent, les logo changent.

Tourné manège dans les rédactions

Suzanne Koller quitte le Vogue Paris. Elle y occupait la fonction de  » Fashion editor » . Elle sera remplacée dès le 22 février par Aleksandra Woroniecka qui était à la tête du pôle mode de « M », le magazine du Monde. Qui prend la place d’Aleksandra ? Suzanne ! Attention à la surchauffe, nous vous avions prévenu. De l’autre côté de la Manche, rien n’est plus limpide : Alexandra Shulman quitte la tête du Vogue Britannique après avoir dirigé le magazine pendant 25 ans.

Les départs et arrivées qui font le Buzz

Clare Waight Keller quitte Chloé. Celle qui avait su conjuguer l’héritage et modernité retourne en Grande-Bretagne.  Stefan Larsson quitte Ralph Lauren : les ventes auraient reculé de 12 % et maintenant Ricardo Tisci quitte Givenchy après 12 ans.
Côté arrivée : Serge Ruffieux prend les rênes de Carven. Le suisse présentera sa première collection en Mars.

Coup dur: le départ de Ricardo Tisci. Au fil des années son nom s’était mêlé à celui de Givenchy. Auteur de nombreux it ,repris par la « fast-fashion », il met le cap sur Versace.  Les hommages ne manquent pas. Occasions de prendre conscience de la diversité et richesse du travail de Monsieur Tisci .

 “I approached my friend Donatella because she represents what a fashion icon is to me,” Ricardo Tisci à propos de la campagne AW15 pour Givenchy.

Pas le temps de souffler, la société contemporaine à fait le deuil de la permanence . Février soit doux.

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