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La Marée Jeanne
Nouveau vaisseau dans la lignée des Jeanne A et B, en version iode et embruns. Un pur moment de bonheur !
La Marée Jeanne est l’alliage du « bistrot rôtisserie comestibles épicerie fine » tel qu’il fut lancé en 2010 vers Oberkampf et de l’écailler traditionnellement accolé aux brasseries parisiennes. Sébastien Maréchal précédemment au Café Moderne et au Jeanne B tient la barre de ce nouveau vaisseau et le Chef Cyril Boulet qui a fait ses classes auprès des frères Troisgros et de Joël Robuchon est aux manœuvres en cuisine.
Bouillabaisse, mousselines ou fins consommés, l’inspiration est classique mais son expression sera aux goûts du jour : légèreté, surprises et tapas, poissons au poids et à la cuisson parfaite, à l’écaille de minute près. On pourra également réserver et commander quelques plats d’exception, en croûte au sel pour une table entière.
La Marée Jeanne se situe au 3 rue Mandar, entre Montorgueil et Châtelet, où la foule est aussi éclectique que les raisons de se perdre. C’est en effet un quartier où l’on habite, travaille, sort, fait ses courses ou du tourisme. Paris en réduction. La Marée Jeanne est sortie des eaux grâce au cabinet Samuel Nageotte. En dignes disciples du contextualisme, architectes et ingénieurs du cabinet ont imaginé et dessiné ce vaisseau en s’inspirant des mots de Marc Chagall : « Au commencement était le bleu ». La proue du navire, accostée à la rue Mandar, s’affirme par son coffrage de métal teinté de bleu océan, ponctué de touches orangées rappelant les reflets de la méditerranée en fin de journée.
Le pont principal donne sur une cuisine ouverte et une baie vitrée. Le bar à crustacés format bulot, allie entre bleu mer et bleu nuit des carreaux de faïence au métal et boiseries des bancs. Un grand miroir multiplie l’espace et les perspectives. En guise de soute, une salle voûtée accueillera les grandes tablées, les bamboches et autres charivaris.
