Tous ceux qui ont connu les Bains à la grande époque (les 80’s et les 90’s) en sont logiquement nostalgiques.
L’ambiance y était magique et els anonymes pouvaient y rencontrer les plus grandes stars (Kylie Minogue, Sylvester Stallone, Yannick Noah…) en toute simplicité.
Récemment, tel un phénix, les Bains ont rouvert leurs portes.
Le lieu est conçu comme un cercle exclusif au confort ultime, à vivre
et expérimenter dans sa totalité, une expérience contemporaine à la
vibration diurne et nocturne. Il incarne la quintessence d’un certain
Paris, une fusion de « l’ici » et de « l’ailleurs », un lieu hybride ouvert à
tous les trend-setters passeurs de frontières.
Les Bains, c’est 39 chambres et suites cinq étoiles, une suite très rockstar en penthouse pour accessoirement y dormir, et un salon boudoir pour fermer les yeux. C’est aussi La Salle à Manger et Le Bar, écrins culinaires français imprégnés de saveurs du monde, et bien sur le Club, avec programmation sur mesure de concerts, DJ Set et happenings divers.
39 chambres et suites spacieuses à la personnalité singulière, toutes
subtilement uniques, brassent des matériaux choisis, entre marbres blancs et bois précieux, ainsi qu’un mobilier raffiné sur mesure, référencé, en hommage à ses hôtes de marque, moquette gainsbourienne et réplique de canapé wharolien. Entre les pochettes de vinyle Joy Division, les sirènes des Bains qui égaient de leurs facéties les panneaux « do not disturb » et un beauty case concocté aux petits soins, l’ensemble préserve cette touche de transgression
douce qui transcende le style. Autrement dit, Les Bains tels qu’en eux-mêmes, loin des usages classiques du haut luxe hôtelier.
La Salle à Manger, néo-brasserie chic, où sont sensibles les réminiscences du légendaire restaurant des Bains Douches. Au sol, les arabesques florales originelles fin-de-siècle retrouvent par morphing et pixellisation le dancefloor en damier noir et blanc Cold Wave créé par Philippe Stark en 1978 puis, par les mêmes effets, deviennent troubles comme inondé – ici, marcher sur l’eau, c’est traverser le temps. Au plafond ondulent dômes et rotondes, dont la pourpre fait ressortir l’acajou des tables.
Saveurs du monde revisitées avec une technicité culinaire française, telle est la ligne élaborée par notre chef conseil aux deux étoiles, Philippe Labbé, notre chef Michael Riss et son chef pâtissier Jeff Mouroux. La carte, qui suit le bal des saisons, se compose pour l’essentiel de produits d’agriculture raisonnée qui privilégient une ligne directe – qualitative – avec les producteurs. Dans le moindre détail, les plats, assemblages et accords, sont travaillés maison. Le miel descend directement du toit, où bourdonnent les abeilles dans les ruches des Bains…
Le Réservoir. Anciennement réservoir d’eau pour alimenter les Bains Guerbois, jusqu’alors jamais ouvert au public, cette « tour » de 15 mètres de haut abrite une salle à manger privée pour 12 personnes.
Le Club, légende musicale oblige, est une salle de concert à la
programmation transversale, en quête des nouvelles tendances en France et ailleurs où se produiront show cases, concerts privés et DJ sets. Le Club est aussi transformable en espace événementiel de 200 m², privatisable pour tous les types de soirées : lancements de produits (mais pas n’importe lesquels), after-show de défilés, avant-premières de théâtre et de cinéma…
Le Salon Chinois est réservé uniquement aux hôtes qui résident aux Bains au moins une nuit. S’y cache un boudoir feutré. Déguster les mélanges de thés assemblés par nos soins, croquer leurs accompagnements pâtissiers, goûter un café de torréfaction spéciale depuis le grain jusqu’à la tasse, s’abandonner à un repos bien mérité… Le Salon Chinois se savoure dans le luxe de l’intimité, avec un honesty bar. La presse se feuillette jambes croisées, alangui sur un fauteuil à part, issu d’une série à pièces uniques. Une délicate lumière perle à travers les vitraux, chinoiserie XVIIIe d’origine, dont les couleurs à peine restaurées irradient comme aux temps vaporeux des Bains Douches d’autrefois.
Le Salon Secret, pour tout voir et rester caché. Doté de sa propre entrée desservie par un ascenseur particulier, il a triple valeur de pied-à-terre où prendre du champ, d’atelier où tailler l’instant et d’incubateur où inventer de nouveaux horizons. Délicieux appartement privé, il comporte un salon modulable, deux boudoirs, deux chambres avec salle de bains, et une cuisine avec bar où l’on retrouve la cuisinière W de La Cornue par Jean- Michel Wilmotte. Le Salon Secret incarne à merveille l’esprit des Bains. S’il est privatisable, il n’est accessible qu’à discrétion – pas à n’importe qui, et surtout, pas pour n’importe quoi. Et d’ailleurs existe-t-il vraiment ?
La Penthouse Suite, perchée au dernier étage ouvre sur une large terrasse d’où se déploie la mer des toits parisiens. S’y rejoignent deux suites pourvues chacune de leur hammam et l’une d’elle de sa cuisine américaine, afin d’y organiser des dîners préparés par votre chef privé ou le nôtre. Dans son format intégral, la Suite ultrarock peut accueillir des événements, voire se muer, le temps d’une bouffée estivale, en restaurant éphémère directement irrigué par sa cuisine privative. L’étage peut être loué dans son intégralité avec accès escaliers et ascenseurs sécurisés et comprends dès lors une large galerie distribuant les deux suites communicantes entièrement privatisable et trois chambres pour une superficie totale de 310m2 dont 60m2 de terrasses plein ciel.
Les Bains Guerbois, de leur nom originel, se voient transposés en Spa du 21e siècle. Situés dans le prolongement du Club, ils abritent la légendaire piscine des Bains Douches, reconstituée à l’identique. On y retrouve un hammam et surtout le fameux bassin à la faïence craquelée blanche et bleu givré, régénéré par une nage à contre courant, des jets massant et à bulles sous un ciel de pluie tiède… Une atmosphère unique, un charme parisien inimitable.
– Adresse : 7 Rue du Bourg l’Abbé, 75003 Paris