Des débats, des concerts, des shows et bien sûr la présentation des nouvelles collections de designers confirmés ou en passe de le devenir ont rythmé la première édition d’Under Le Louvre, une occasion privilégiée de bavarder avec les créateurs. J’ai eu la chance d’y croiser Corinne Cobson, une créatrice pour qui la mode ne se limite surtout pas à créer des pièces dans son coin. Rencontre avec une femme à la fois impressionnante et douce, dont le sourire fait regretter de ne pouvoir s’attarder un peu…
Corinne Cobson, qu’est-ce qui vous a séduit dans l’idée d’exposer à Under Le Louvre ?
J’apprécie l’idée de transversalité, le mélange de cultures. C’est un chemin d’avenir. Lors d’un tel événement, on développe des connections, on réfléchit, on analyse. J’ai rencontré des gens très intéressants. Je ne suis pas venue ici pour présenter une collection mais pour y trouver une certaine atmosphère.
Il semble que les collaborations vous tiennent particulièrement à cœur…
Bien-sûr, si l’on veut grandir, il ne faut pas rester seul.
Quelques mots sur les pièces que vous présentez ici ?
Les t-shirts sont issus de ma collaboration avec Artus. C’est ce projet commun que je souhaite mettre en avant en ce moment. Artus est un très bon artiste. Les 2 manteaux exposés ici sont des modèles vintage de 1992. Je les ai représenté en mars lors de la semaine des collections. Le blouson clouté N.66 est celui qui a été exposé en vitrine chez Joseph pendant le mois de juin.
Propos reccueillis par Isabelle Huber