Grande étude européenne sur la rencontre et les célibataires : Le LoveGeist
Près de 11 000 célibataires de France, Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, Suède et Norvège ont répondu à la grande enquête initiée par Meetic en collaboration avec TNS Sofres.
Ci-dessous les principaux enseignements de l’étude :
Les belles rencontres, le bon remède à la morosité
Bonne nouvelle !
En Europe, 9 célibataires sur 10 se disent ouverts à faire des rencontres ! Et, avec 80 % des célibataires interrogés approuvant cette idée dans l’Héxagone, la France n’est pas non plus en reste.
Ce premier constat optimiste rejoint le résultat d’une autre question abordée par le LoveGeist : pour la majorité des célibataires interrogés, les rendez-vous restent de bons souvenirs.
Des rendez-vous qui laissent une empreinte positive
En moyenne, 85 % des singles gardent de bons souvenirs de leurs rendez-vous :
– Au podium des meilleurs souvenirs, les singles latins avec l’Italie (88%) et l’Espagne (91 %) qui prennent les devants.
– En queue de peloton, les célibataires allemands (79 % seulement) … Le résultat attendu – la belle rencontre – n’étant pas atteint, peut-être ressentent-ils cette contre performance comme une déception ?
Et en France, comment réagissent les célibataires ?
Avec un résultat de 86 %, les Français sont dans la moyenne européenne et gardent une image positive de leurs « dates » passés
Chose remarquable également : ce point de vue est partagé par les Français et les Françaises et réunit toutes les générations d’adultes interrogés. Seuls les 18-24 ans partagent légèrement moins ce point de vue …
Et si on gardait le contact ?
Dans l’Hexagone, les 2/3 des célibataires gardent également un lien avec leur « dates » passés :
– Parmi ceux-ci, pour 48 % des personnes interrogées, ils ou elles deviennent ensuite des connaissances.
– Parmi les autres choix possibles, 17 % des Français interrogés confient avoir trouvé leur « meilleur(e) ami(e) » ou même leur « sex-friend » (16%)
….
En France hommes et femmes ne sont pas toujours sur la même longueur d’ondes
Pour 20 % des hommes, il est arrivé que leur ancien « date » devienne leur meilleure amie ou leur sex-friend (20%)
Pour la gente féminine il en va tout autrement : seulement 13 % de leurs anciens rendez-vous deviennent leurs meilleurs amis et 14% leur « homme-câlin » d’occasion…
Elles sont même 37% à ne garder aucun contact avec la personne rencontrée lors d’un rendez-vous passé (quand le suffrage masculin est à peine de 31 %).
De « sortir ensemble » à « être ensemble »
A partir de quand se considère-t-on « en couple » ?
Pour 4 célibataires sur 10, plusieurs bons rendez-vous sont le révélateur que la relation s’installe et que le couple se forme. La chose semble moins certaine pour 35 % des célibataires, qui préfèrent en parler ensemble clairement avec leur partenaire, histoire d’être sûr de ne pas se tromper ! Enfin, la 3ème position revient aux « idéalistes » qui avec 11% des suffrages estiment que le premier rendez-vous suffit pour se considérer en couple…!
Pour se faire comprendre, oser le dialogue ou préférer le charme du non-dit ?
Surtout, éviter le malentendu … en donnant la part belle au verbe avec :
– Plus d’1/4 des célibataires européens (28%) qui choisissent la conversation en tête à tête pour expliquer leur envie d’être dans une relation sérieuse
– 9% d’entre eux qui préfèrent évoquer explicitement leur souhait d’être « exclusif » l’un pour l’autre
– et 8 % qui tentent le très impliquant « Je t’aime »
La French Touch du sentiment
A l’instar des célibataires européens, 1/3 des Français optent avant tout pour la longue conversation, avant de préférer le second choix de la méthode plus mystérieuse du week-end en amoureux pour 14% d’entre eux.
Mais la 3ème position résume l’exception française en amour !
Ainsi, quand les Suédois, les Allemands et les Italiens (respectivement 15 %, 12% et 11%) demandent rationnellement à leur partenaire l’exclusivité dans leur relation, les Français tournent le dos à cette idée (avec seulement 3% des suffrages)
Au contraire de trop de pragmatisme, ils préfèrent à 11 % la méthode plus douce et sentimentale du « Je t’aime ».
La France, terre de contraste sentimental
Pour s’entendre dire « Je t’aime » mieux vaut vivre dans le Nord-Est (14 %), que dans le Sud-Ouest (7%) du pays.
Mais pour profiter d’un week-end en amoureux, mieux vaut vivre dans le Sud-Ouest (16%) ou le Sud-Est (15%) que dans le Nord-Est (10% seulement) !
Ils n’ont pas l’habitude d’utiliser la même méthode qu’Elles … et vice versa !
Quand 17 % des hommes disent je t’aime, les femmes ne sont que 6% à le dire
Mais elle sont 9% à présenter leur partenaire à leurs amis pour faire passer leur message quand ils ne sont que 4 % à le faire
Enfin, les hommes ont plus tendance à proposer de s’installer ensemble que les femmes (3% versus 1%)
Un homme romantique et galant en vaut deux
Messieurs soyez prêts :
88% des Européennes se disent conquises par la galanterie en général.
Le pouvoir de la galanterie moderne auprès des Européennes
Pour les célibataires en Europe, le trio gagnant de la galanterie est le suivant :
– Etre raccompagnée en voiture, en taxi ou même en marchant (43%)
– Qu’il la présente aux connaissances qu’il croiserait par hasard en sa présence (39%)
– Ne pas être interrompue quand elle parle (36%)
Une galanterie à géométrie variable selon le pays où l’on vit
Si les Françaises, comme les Espagnoles d’ailleurs, sont même 97 % à apprécier la galanterie, en Norvège elles ne sont que 79% et en Allemagne seulement 71% à en savourer les bienfaits !
En France, terre natale de la courtoisie, avec 98% des suffrages, la galanterie est tout particulièrement plébiscitée par les plus de 25 ans !
Qu’en pensent les hommes ?
En Europe, 87% des hommes apprécient être galants, les Espagnols en tête (97%), suivis de près par les Français (91%).
Au contraire, il est intéressant de constater que seulement 22% des Allemands et même 42% des Norvégiens confient avec beaucoup de franchise ne pas aimer être galants !
Galant mais pas romantique ? Une posture difficile à tenir !
Outre leur faculté à âtre galant, 59% des femmes en Europe attendent de leurs dates qu’ils soient aussi romantiques.
Les plus enclines à le souhaiter sont les Néerlandaises et les Scandinaves tandis que tout en bas du classement, les Françaises semblent un peu moins exigeantes avec « seulement » 55% d’entre elles qui souhaitent une attitude romantique.
L’addition au restaurant : galanterie, politesse ou « fairplay » du 21ème siècle ?
« Qui va payer l’addition ? ». A cette question fatidique et rituelle, les femmes conservent certains « acquis » :
– En Europe, elles ne sont que 2% à prévoir de payer l’intégralité de l’addition du premier rendez-vous, quand les hommes envisagent de le faire à 55%
– Mais 49% des femmes optent volontiers de partager la note…
– En France, 4% des femmes s’attendent à payer la note quand près de 2/3 des hommes s’y préparent !
– Enfin si près d’une femme sur 3 avoue même s’attendre à ce que ce soit l’autre qui paie la note intégrale, elles sont cependant 46% à envisager de partager la note…tout de même…