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Orient Express , révélation d’un mythe

by pascal iakovou
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ORIENT EXPRESS REVELATION

Il y a 140 ans, Georges Nagelmackers transformait son rêve en réalité en lançant les premiers trains de luxe Orient Express. Aujourd’hui, la légende continue avec la révélation du futur train
de l’Orient Express.

Entièrement réimaginées, les anciennes voitures historiques, disparues, oubliées puis retrouvées, reprennent du service. Avant son lancement en 2025, Orient Express a révèlé ses décors inédits à Paris dans le cadre d’une exposition sensorielle.

DANS L’IMAGINAIRE DE MAXIME D’ANGEAC
Révélé par ses collaborations avec les maisons Daum et Hermès, en partenariat avec le designer américain Hilton McConnico, Maxime d’Angeac réalise depuis 20 ans, des pro- jets de restauration et de décoration de prestige, à l’instar de la Maison Guerlain, avenue des Champs-Elysées, et donne une nouvelle vie aux appartements, châteaux ou villas privés qu’on lui confie.
Fasciné par les grands mouvements artistiques révolutionnaires, amoureux de la Renaissance italienne comme de l’Art déco, féru de romans de voyage, adepte des récits de Jules Verne, d’Henry Miller ou de la bande-dessinée post-apocalyptique du Transperceneige, l’architecte relève le défi de réinventer l’Orient Express.
Une aventure humaine. Le projet d’une vie. Pour écrire la nouvelle destinée d’un mythe.

UN RÊVE
« Le point de départ de ce fabuleux projet est un rêve. Une histoire contemporaine qui s’inscrit dans le sillage du mythe Orient Express. Une projection dans une époque, les années 20. Dans la culture du luxe. Et de ses artisans. Tout a débuté autour de dessins, de croquis et de maquettes réalisés à la main. Un travail millimétré. Comme avant. En me glissant dans la peau de ses créateurs, de René Prou à Suzanne Lalique, j’ai tenté de réinterpréter l’histoire de ce train de légende, sans nostalgie aucune, mais avec le désir de prolonger son histoire, de nous transporter ailleurs. Comme dans un rêve. »

UN DÉFI TECHNIQUE
« Le futur Orient Express est d’abord un défi technique. Un ob- jet en mouvement, complexe, sacré par la beauté du rythme, défini par les lois de la gravité, traversé par des révolutions technologiques, par l’histoire des inventions et du design. De ces principes s’est construit un projet inédit, résolument contemporain. Un projet à échelle humaine, inspiré par la notion du Modulor établie par Le Corbusier en 1945, par le strict respect des proportions aux sources de la conception, et la recherche permanente du confort à bord. »

UN OUVRAGE D’ART
« À la manière des ouvrages d’art, le futur train Orient Express naît d’une merveille, le Nostalgie-Istanbul-Orient-Express, entièrement réinventé et doté d’équipements hors-pair. De ce cadre naît un décor. Sans époque. Inspiré par les codes de l’Art déco, des style Empire et contemporain. Un passé recomposé, qui s’affranchit de toutes les modes, pour nous transporter dans une ambiance dénuée de superflu, où chaque détail trouve un sens. Au final, un tableau pour rêver, pensé comme une ambassade du luxe à la française, un écrin raffiné, et sublimé par le savoir-faire et les talents des meilleurs artisans français. »
Maxime d’Angeac, architecte du future Orient Express

LA RÉVÉLATION
En 2015, réapparaît au grand jour le Nostalgie-Istanbul-Orient- Express. Un train de légende, disparu, oublié. Et réimaginé aujourd’hui par Maxime d’Angeac et les meilleurs artisans de France. Dès 2024, à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, les premières voitures seront exposées et les voyageurs pour- ront accéder pour la première fois à bord. Ils découvriront les décors inédits du futur train.
Sébastien Bazin, Président & Directeur-général, groupe Accor : « Nous sommes fiers, aujourd’hui, de révéler les premières images du futur train Orient Express. Une histoire inspirée d’un rêve, un train classé hors du temps, objet de tous les fantasmes et qui devient réalité. Le design de Maxime d’Angeac réveille le mythe avec la révélation de son écrin de luxe, de modernité, et d’élégance à la française. Demain, l’Orient Express rayonne- ra à nouveau, légitime de ses 140 années d’histoire et tourné vers l’avenir. La légende continue. »

LA VOITURE-BAR
140 ans après le lancement des premiers trains de luxe Orient Express, Maxime d’Angeac rend hom- mage à une légende en revisitant les codes décoratifs du XIXème.
Sous de larges coupoles de lumière au style Second Empire, chacune portée par quatre colonnes, les salons intimes de la Voiture-Bar dévoilent leur tonalité au vert spectaculaire. Du bois de palissandre au marbre couvrant les tables jusqu’au bronze des chapiteaux, l’esprit est élégant et voyageur.
L’aménagement, précis, intelligent, optimise la circulation à bord, ouvre des espaces de convivialité, de rondeur et de liberté. Pièce maîtresse, le bar s’offre un comptoir tout verre et un hommage idéal à Lalique autour d’une œuvre moderne qui revi- site les symboles de la maison. À chaque table, une pendule sonne l’heure du cocktail et du dîner. Un bouton d’appel est réservé au service du champagne. Un autre au personnel. Le charme du passé conjugué au présent.

LA VOITURE- RESTAURANT
Spectaculaire et inattendue, pensée dans le confort et le luxe, la Voiture-Restaurant du futur Orient Express réinterprète les codes du train de légende.
Inspiré par les motifs des tapisseries signés Suzanne Lalique, et qui entraient dans la composition des premiers trains Orient Express, Maxime d’Angeac réinterprète le motif « rail », détourné sur les cloi- sons grâce au carton-pierre. Une technique née au XIXème et servant à réaliser des ornements de moulures et décors de plafonds.
Sous un plafond miroité, traversé d’une série d’arches reflétant une douce lumière tamisée, tables napées et fauteuils enrobant s’alignent, éclairés des lampes à abat-jour revisitant les modèles originels. Un sa- lon privé fait revivre les panneaux de marqueterie originaux du train. Au fond, derrière une paroi de verre, s’ouvre la cuisine. Un espace réservé au chef et à sa brigade, où l’on devine leurs gestes et leur chorégraphie.

LES COULOIRS
Lieux du voyage, des rencontres et des surprises, les couloirs du futur train Orient Express s’offrent un décor théâtral.
Sous un plafond voûté, ponctué des lampes « fleurs » signées de la maison Lalique, des pièces originales récupérées au sein du Nostalgie-Istanbul-Orient-Express, une moquette graphique et rythmée anime l’espace. Les larges fenêtres, écrans parfaits sur les paysages qui défilent, se parent de rideaux brodés et de barres d’appui pour rêver, échanger, se rencontrer.

LES SUITES
Bienvenue dans le grand luxe, le confort absolu et l’esprit fonctionnel.
Pour parer aux lignes et aux plans stricts du train, Maxime d’An- geac introduit la figure du cercle, porteuse de douceur et d’harmonie. Partout, les angles s’arrondissent. Les fenêtres s’offrent en tableaux sur la nature. Des miroirs sorcière s’amusent des perspectives.
Ici, les cloisons se couvrent de bois précieux et d’un cuir mural qui réinterprète le célèbre motif « rail » de Suzanne Lalique. Les têtes de lit se couvrent de broderies de bois insérant perles de nacre et bronze. Une moquette « comète » invite à la rêverie. Des niches se parent des panneaux Lalique « Merles et Raisins » originaux, ceux récupérés dans les voitures du Nostalgie-Istanbul-Orient-Express. Les tablettes en ellipse font se poser journaux, objets et souvenirs de voyage. Porte- bouteilles et verres trouvent d’astucieux agencements.
En configuration « Jour », canapé et sofa invitent au repos, à la détente comme aux lectures. Et à l’heure de la Grande Transformation (le passage en configuration « nuit »), un lit de 2 x 1,40 mètres invite les voyageurs au meilleur sommeil. Discrète et étonnamment confortable, la salle de bain aux portes coulissantes se pare de marbre, un cabinet de toilette et un dressing complètent l’aménagement précieux.

LE FUTUR ORIENT EXPRESS, LES SECRETS D’UN MYTHE RETROUVÉ
Artisan du voyage depuis 1883, Orient Express naît du rêve de son fondateur, Georges Nagelmackers. Inspiré par son voyage aux Amériques, il inaugure le train le plus luxueux du monde. Une légende est née. L’Orient Express traverse les grandes capitales européennes, relie l’Occident aux portes de l’Orient. Une épopée magique qui prend fin en 1977.

LE NOSTALGIE- ISTANBUL-ORIENT- EXPRESS
Au début des années 80, le voyagiste et homme d’affaires d’origine suisse Albert Glatt décide de ressusciter la légende en rachetant des voitures historiques et inaugure le Nostalgie- Istanbul-Orient-Express. Ce Train-Croisière de rêve, circule alors entre Zurich et Istanbul et connaît un succès retentissant. En 1992, le King of Pop, Michael Jackson, y embarque pour sa tournée européenne, Dangerous. Sous le nom d’Extrême-Orient-Express, le train effectue le plus long par- cours jamais réalisé en reliant Paris à Tokyo dans les années 80. Malgré l’exploit, le train s’arrête quelques années plus tard et disparaît.

À LA RECHERCHE DU DERNIER ORIENT EXPRESS
2015. Arthur Mettetal, chercheur spécialiste de l’histoire industrielle, mène pour la SNCF, un inventaire mondial des voitures de l’Orient Express. Au détour de ses recherches, il découvre une vidéo providentielle d’un train en pleine manœuvre, postée par un anonyme sur Youtube. À force de persévérance, Google Maps et Google 3D le mette sur la bonne piste. « Les toits de voitures, visibles sur les vues aériennes, étaient bien ceux du Nostalgie-Istanbul-Orient-Express, alignés à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne. »

UN BIJOU DE L’ART DÉCO
La découverte du trésor a lieu quelques mois plus tard à 4 heures de route de Varsovie, en Pologne. En partie conservés, les intérieurs des voitures dévoilent des marqueteries Morrison et Nelson, comme les panneaux Lalique, emblématiques du style Art déco, intacts et gravés des motifs « merles et raisins ». Après deux années de tractations, le propriétaire du Nostalgie- Istanbul-Orient-Express cède en juillet 2018 son trésor à Orient Express. L’architecte Maxime d’Angeac est chargé d’écrire sa nouvelle histoire.

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