Home Beauté et parfums Louis Vuitton – Lancement de « La Collection des Extraits » en collaboration avec Frank Gehry

Louis Vuitton – Lancement de « La Collection des Extraits » en collaboration avec Frank Gehry

by pascal iakovou
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Louis Vuitton présente la Collection des Extraits

« J’ai voulu aller là où plus personne ne va. Réinventer la notion d’extrait en étant contemporain. Mettre de la lumière, étirer la matière, alléger. Déstructurer l’architecture même du parfum. C’est ainsi qu’est née la Collection des Extraits : cinq parfums sans note de tête, de cœur, ni de fond. Pour révéler dans chacun, la quintessence de chaque famille. » Jacques Cavallier Belletrud

« J’ai voulu aborder le projet d’un point de vue sculptural. Apporter quelque chose de différent au parfum. Ce n’est pas une forme géométrique finie, c’est juste un mouvement. Un mouvement visuel avec en prime ce côté éphémère. » Frank Gehry

Le voyage extraordinaire

La Collection des Extraits Pour prendre le large, revenir au plus près de soi. Quand le parfum devient aura, sans autre destination que celle de ses voyages immobiles, libres, en suspension. Quand la houle soulève une forme, s’arrondit en vague solaire. Quand l’extrait pare l’instant de souvenirs neufs. Quand la mémoire retrouve son souffle, tendue par l’azur cristal, le reflet passager de nos rêves. Quand poussée à l’extrême, l’humilité des sens devient une promesse d’infini. L’œil, la main, l’odorat. Un nez, Jacques Cavallier Belletrud. Un regard, Frank Gehry. Frank Gehry et Jacques Cavallier Belletrud sont unis par cette recherche de l’éternité dans l’impermanence, du singulier dans l’universel. Chacun à sa manière célèbre le mouvement dans l’éternité, cette harmonie entre la ligne et la courbe, cette tension qui donne corps à la beauté. A l’émotion pure. A l’arrondi d’un flacon répond la quintessence d’un geste, d’un souffle olfactif : telle est l’âme réunie de la matière et du parfum.

La Collection des Extraits magnifie le passage, l’âme d’une vocation. Des sensations à fleur de peau, dont cette collection révèle les facettes en les arrondissant à travers cinq compositions majeures. La collection est un hymne à la liberté, au mouvement absolu, ce souffle inspiré par la vie même, cette nature en perpétuelle métamorphose. Entrer au cœur de la matière, au plus proche des émotions, du souffle de la vie. Affranchir le parfum, en le condensant sous forme d’extrait. Le laisser s’épanouir dans un flacon que rien ne semble contraindre. Ni l’espace, ni la pesanteur.

« Je suis pour l’outrance du Beau. Le parfum fait naître des moments de ravissement, de plaisir intime et partagé. C’est un acte d’amour envers les autres, envers soi-même. Mon parti pris, c’est de créer des révolutions qui ne soient pas des ruptures, faire du tabac avec du jasmin, du thé avec de l’ambre, créer un univers d’illusions. Je partage avec Frank Gehry l’envie de créer des déséquilibres qui pourraient devenir équilibres, des contrastes, des lignes transversales entre ce qui n’est pas compatible, l’envie d’innover sans rompre avec ce qui nous a précédés. » Jacques Cavallier Belletrud

L’extrait de parfum réinventé

« Pour réinventer la notion d’extrait, il est important de tordre la matière, d’en révéler l’expression dans sa vérité première. Retrouver sans frou-frou le rendez-vous de la séduction, cette goutte précieuse derrière l’oreille. L’extrait, c’est la silhouette d’un parfum. La quintessence partagée. » Jacques Cavallier Belletrud « J’ai imaginé des odeurs avant de les sentir » affirme Jacques Cavallier Belletrud, originaire de Grasse, capitale mondiale des parfums. Avec la Collection des Extraits, le Maître Parfumeur de Louis Vuitton pousse l’hypersensibilité à l’extrême, concentrant dans cinq jus, l’essence d’un métier, d’une tradition, d’une histoire en devenir. Cinq parfums comme cinq fugues olfactives à l’orée de l’enfance qu’il n’a jamais eu besoin de retrouver tant il déclarait à ses parents à neuf ans : « Je serai parfumeur ». Cinq parfums comme une ode à ceux qui l’ont fait devenir ce qu’il est, un maître jamais rassasié d’émerveillements. « C’est une exacerbation des sentiments. Du caractère. Celui des parfums qui restent sur la peau sans déranger. Se reconnaissent sans être entêtants. Dans la matière première, je trouve toujours une raison de surprendre. Dans un accord, j’aime révéler ce qui est éternellement beau. Ma chance de créer des molécules avec des outils contemporains qui permettent d’incarner le vent, d’apporter de la lumière à tout ce qui semblait éteint. »

« J’ai eu envie de reprendre les grandes familles du parfum. De les tordre, les étirer, pour en exagérer certaines facettes, révéler une pureté. En revisitant des chapitres, des floraux, des chypres, des ambres, on crée des mouvements, des formes arrondies, caressantes, à chaque fois. J’ai voulu imaginer une fraîcheur qui dure. Et une sensualité qui ne pèse pas. » Cinq parfums sans note de tête, de cœur, de fond, mais pareils à des colonnes olfactives, étirées, arrondies par la houle. La ligne, la lumière, le mouvement se fondent en une sensation pure. Classique et hors du temps. Voici l’esprit d’un mouvement pur, ondoyant dans l’atmosphère, tel un nageur fendant l’écume. Ce rythme céleste que Jacques Cavallier Belletrud, Maître Parfumeur de Louis Vuitton, exalte à travers la palette olfactive d’une collection de cinq extraits.

Une odyssée sculptée : le flacon de Frank Gehry

C’est la première fois que Frank Gehry, l’un des plus grands maîtres vivants de l’architecture, dessine un flacon de parfum. Raison de plus pour condenser la quintessence d’une vie. L’âme d’une vocation, l’esprit des courbes, sa signature. L’art du mouvement se retrouve ici condensé en une forme tendue dans l’espace, en liberté. Elle exprime à sa manière la passion de l’architecte pour la voile. « Lorsque tu vogues à bord d’un bateau, sur l’océan ou ailleurs, il s’établit une relation très intime entre la personne qui tient la barre et le vent, et l’impression visuelle qui en découle. Parce que la voile bouge délicatement, l’air bouge et l’on essaie juste de demeurer stable. Il y a là une idée de mouvement, mais ce n’est pas comme dans une voiture de course. » Frank Gehry Du flacon initial dessiné par Marc Newson, Frank Gehry a déplacé les lignes, en les étirant. Le geste transforme la droite en ellipse, modélise le galbe, jusqu’à suggérer un arc, une voile transparente frôlant l’espace. C’est en prenant une feuille d’aluminium, en la froissant tel un tissu, qu’il chapeaute le flacon d’un capot aérien, poli à la main, avec à l’intérieur, un sceau LV

Le génie du savoir-faire Louis Vuitton est aussi celui de toutes les métamorphoses, car cette fleur radieuse n’est autre que le fruit d’une vision. Embossé sur la paroi du flacon, le logo fait corps avec la lumière. « Je n’ai que 92 ans ; il me reste donc encore beaucoup de temps ». Frank Gehry joue avec l’espace comme on prend la mer, bordant la coque de verre d’un cordage invisible ; les parois semblent s’étirer et leurs deux flancs, pareils à deux voiles hissées, s’écartent pour laisser entrer ces effluves, un souffle colore l’atmosphère d’ambre, de fleurs en suspension, d’étoiles liquides, suspensions solaires au-dessus de la terre. E la nave va. Le capot, froissé par la houle, reflète les embruns, et d’abord le mouvement absolu de la vie, de la création envisagée comme un souffle, l’esprit de la liberté, celle que justement la voile exprime. Nous voguons dans l’immensité que ces deux maîtres révèlent, redessinent, l’un avec son œil, l’autre avec son nez. Tel est sans doute le grand art, la maîtrise suprême, ne pas chercher à contenir, ne rien figer, mais gréer les sensations comme on hisse une voile, recréer ce que les marins appellent « la prise au vent ».

« Comment fait-on en sorte que cela soit captivant au point d’attirer votre regard et que cela dise quelque chose de la Maison et du contenu ? C’est de cette manière que nous avons commencé à étudier ces formes (….) Nous voulions créer quelque chose qui provoque un ressenti. Qui fasse naître une sensation. Qu’en le regardant, on dise : « Oh ! » Puis, qu’en le sentant, on dise : « Ah ! ». » Frank Gehry Tel est l’écrin d’un rêve, d’une communion entre deux maîtres : le partage d’un idéal à travers une forme matérielle pour l’un, invisible pour l’autre. Une forme rythmée par les battements du monde dont ils révèlent les rythmes, sans les fractionner, ni les réduire. Mais en les transcendant, solaires, inspirés. En cela, cette collection est plus qu’une collaboration, c’est une rencontre, un partage, un manifeste. L’éloge du mouvement, dans sa transparence, sa fluidité. L’évidence complexe de la séduction, l’élan de la vie, surgi entre les Fontaines Parfumées à Grasse et le studio de l’architecte à Los Angeles, d’un lieu infini : l’imaginaire des sens. Pour le terrien comme pour le marin, une double célébration de l’immensité.

L’âme du parfum

La Collection des Extraits reflète cette âme du voyage célébrée par Louis Vuitton depuis sa création. Pour aller toujours plus loin, vers des ailleurs extraordinaires. Là où l’extrait condense la beauté absolue. Avec des fragrances hautement concentrées, puissantes et revisitées par un maître de la parfumerie. Celui qui sait jouer avec l’ombre et la lumière, pour trouver l’éclat juste, la note parfaite. Faire advenir l’invisible sous le visible. Un langage universel d’intuitions, de mouvements purs, scintillants, se frôlant dans l’intimité d’un geste, d’une apparition, d’un sillage. Pour tout de suite et pour toujours. En regardant devant soi, sans jamais rompre les amarres avec un passé vivant, inspirant. En s’ouvrant au monde, à travers tous les voyages. Quand l’univers redevient une chambre d’échos, un jardin d’ondes. Là où le ciel, la terre, la mer irisée par la lumière se répondent, en un halo de sensations. Enveloppantes et évanescentes à la fois. Jaillies des astres et des profondeurs. Voici l’amour sublimé en un bouquet extraordinaire, en suspension dans l’air, voici le soleil à fleur d’horizon, le vent dans les arbres, l’échappée sur une île extraordinaire, un temple d’or flottant au-dessus du temps, voici un jeu d’illusions sensibles.

Cinq partitions olfactives composent cette odyssée imaginaire

Dancing Blossom, Cosmic Cloud, Rhapsody, Symphony, Stellar Times

Embarquement immédiat, vers l’aurore d’un univers sensible. Inédit et familier à la fois. Aérien et généreux

Dancing Blossom

Un jardin suspendu nous emmène au loin, le contempler, c’est s’inviter au royaume tout en métamorphose des saisons, plonger dans une « cascade de fleurs ». Le jasmin sambac, la rose de mai, l’osmanthus et la tubéreuse d’Inde mêlés. Pour faire éclore la nature. Avec la sensation de flotter au-dessus du monde, dans un tourbillon de pétales, un bouquet de sentiments overdosés et tout en subtilité. « La rose est la fleur la plus facettée, il y a en elle la fraîcheur citronnée, des notes thé, des épices. Le jasmin est plus animal, plus masculin… » Jacques Cavallier Belletrud.

Cosmic Cloud

C’est un envol au-dessus du monde terrestre, une plongée interactive des sens. Un voyage vers l’inexploré, à la frontière du réel, et de l’imaginaire effleuré par la caresse des muscs, et que ponctuent, par touches, les éclats chocolatés de la fève Tonka du Venezuela. C’est une ronde aérienne, un tourbillon de notes en apesanteur : muscs poudrés, fruités, ambrette absolue, surgie du pistil d’un pavot cultivé au Pérou… Le patchouli s’étire, sublimé par la puissance du chypre, cette mousse de chêne aux accords de ciste et de bergamote, de sous-bois et de lumière. Cosmic Cloud, c’est d’abord une charnelle et éclatante variation autour d’un monochrome rayonnant dans l’espace interstellaire.

Rhapsody

Quand l’horizon trace sa ligne d’infini, le voyage extraordinaire commence, enivrant, exaltant. Là où tout commence et où tout renaît, en une alchimie olfactive. « C’est le cœur du chypre, la première forme olfactive sophistiquée de la parfumerie moderne. L’élégance d’une allure. J’ai essayé de lui apporter une modernité tout en magnifiant son ADN… affirme Jacques Cavallier Belletrud. De là, cette sensation de lumière apportée par les fleurs, du jasmin Grandiflorum au patchouli, en passant par la rose de mai… Sans oublier le maté pour offrir cette tonalité fraîche et transparente du muguet vert. » « On garde la sophistication, dans ce mélange de notes boisées, sous-bois, transformé par des notes plus vanillées, il y a du vétiver, de l’ylang ylang. Les charpentes de bois sont devenues des charpentes de carbone pour donner de la transparence à ce qui était plus massif. La ligne prime. »

Symphony

Comme une fusion entre le ciel et la terre, une plongée sensorielle, le plaisir sans fin de la lumière absolue, la vibration radieuse des îles sous le vent, le doux piquant d’un zeste de gingembre frais dans un cocktail de bergamote et de pamplemousse. L’éclat dans la ténacité, la rondeur musquée, fruitée, veloutée. Vibration solaire, partition sensuelle aux notes tout en facettes, pour accompagner la musique d’un monde en éveil et, pour Jacques Cavallier Belletrud, « la fusion entre la terre et le ciel, l’harmonie sublimée des éléments ».

Stellar Times

Un voyage subliminal dans le temps, pour retrouver le faste des temples de contes, de ces jardins brodés de mosaïques et de fontaines merveilleuses. « L’ambre classique est très vanillé, très résiné, j’ai pris le parti d’en faire un ambre blanc, doux, boisé, profond », assure Jacques Cavallier Belletrud. Dans un palais d’or en plein ciel, ces notes virevoltantes, fleur d’oranger, se mêlent à l’ambre végétal et aux notes cuirées du baume de Pérou. Un Orient majeur en apesanteur, totalement réinventé. Une échappée belle sur le tapis volant des rêves.

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