C’est à l’abri de la rosace de la Gare de l’Est qu’avait lieu le show Impasse de La Défense. Défilé ouvrant le bal de la FASHION week, il n’était pourtant pas le plus peuplé. Et pourtant, la mise en scène très poétique ainsi que le cadre en valaient largement le détour.
Inspirée du quasi pèlerinage du créateur à l’exposition d’art contemporain « Documenta » à Kassel, cette collection se voulait le reflet d’une mode épurée dont les bases sont le classicisme et le modernisme avant gardistes propre à l’exposition citée plus haut.
Effectivement, ce qui marque ce défilé c’est la simplicité des tenues. Beaucoup de robes, une utilisation de la tulle importante et de la peinture à l’acrylique à même les vêtements, rappelant le spectacle du défilé McQueen en 2007. C’est donc des princesses punk qui défilent sous nos yeux.
Beaucoup de blanc, de noir donnant ainsi le ton pour l’ensemble des tendances que l’on a pu voir lors de cette fashion week. Les couleurs étaient néanmoins présentes. Ce qui a le plus marque ce défilé reste tout de même l’idée originale de la mise en scène : les mannequins étaient drapés et ne se découvraient qu’à la fin du podium, à côté du mur des photographes. Le mystère était donc à son comble, étant donné que les personnes dans l’assistance ne voyaient que les chaussures jusqu’au retour sur le podium.
Ainsi c’est une collection intéressante, qui nous a été montrée lors de ce défilé. Un véritable travail de recherche à été effectué et bien que la maison ne soit pas des plus célèbres, elle a pourtant réussi à impressionner et à remplir son rôle de bal d’ouverture de la semaine de la mode.
Mary Yasmine Arrouche