« Sur les pas des Illustres : aux sources de l’Impressionnisme »
La Saison touristique et culturelle d’Auvers-sur-Oise 2018
Jusqu’au 4 novembre 2018
Jusqu’au 4 novembre 2018, la ville d’Auvers-sur-Oise, avec le soutien du Comité Régional du Tourisme Paris Ile-de-France, présente sa saison touristique et culturelle : « Sur les pas des Illustres : aux sources de l’Impressionnisme ».
Si l’année 2017 célébrait le bicentenaire de la naissance de Charles François Daubigny (1817-1878) « chef de file de l’école de l’impression » * dont le rôle a été déterminant dans l’émergence du mouvement impressionniste, le monde de l’art ne cesse de redécouvrir l’œuvre de l’artiste.
D’abord exposé en 2016 à Cincinnati, Edimbourg puis à Amsterdam aux côtés de Monet et Van Gogh, le Japon lui consacrera une exposition itinérante dans cinq grandes villes dès l’automne 2018, en partenariat avec le musée Daubigny de la ville d’Auvers-sur-Oise.
Sous très haute influence impressionniste, la saison culturelle et touristique 2018 « Sur les pas des Illustres : aux sources de l’Impressionnisme » résonne des pas de ses peintres : Corot, Daubigny, Daumier, Gachet, Van Gogh, Boggio, etc. au détour d’une ruelle fleurie bordée de maisons de pierre, d’un champ où balancent les blés ou bien au bord de la rivière où se côtoient marcheurs, peintres, joggeurs, familles et touristes venus du monde entier.
* Léo Lagrange, La Gazette des Beaux-Arts, 1865
La Saison « Sur les pas des Illustres : aux sources de l’Impressionnisme »
en 5 propositions
Le dossier de presse avec l’ensemble de la programmation, les descriptifs des lieux, dates, horaires et tarifs des visites et expositions, bios des artistes et toutes les informations pratiques pour organiser votre visite à Auvers-sur-Oise peuvent être téléchargés en cliquant ici
Les visuels de la Saison (visuels des lieux, des œuvres exposées, d’Auvers-sur-Oise, etc.) peuvent être téléchargés ici
Proposition 1 – Pénétrer l’intimité des lieux de vie et de travail des peintres
en visitant les Maisons-Ateliers de Daubigny et d’Émile Boggio, Maison du Docteur Gachet, nouvellement labellisées « Maisons des Illustres » par le Ministère de la Culture en 2015 et en 2018, et bien sûr l’Auberge Ravoux dite « Maison de Van Gogh ».
La Maison-Atelier de Daubigny, L’Atelier, côté cheminée (crédit : Colombe Clier-MCC) – La Maison-Atelier d’Emile Boggio (crédit : Xavier Boggio)
La ville d’Auvers-sur-Oise, connue pour son patrimoine culturel lié à l’Impressionnisme et à Vincent van Gogh, est l’unique commune d’île de France, à l’exception de Paris, à réunir trois Maisons des Illustres. La Maison-Atelier Charles François Daubigny (en 2015), la Maison-Atelier Boggio et la Maison du docteur Gachet, en 2018, sont ainsi labellisées par le ministère de la Culture et la Communication. Ce label signale trois lieux dont la vocation est de conserver et de transmettre la mémoire des hommes qui les ont habités et qui se sont illustrés dans l’art. Du préimpressionnisme de Daubigny au post-impressionnisme d’Émile Boggio, en passant par le docteur Gachet, artiste, collectionneur d’art et aimant s’entourer d’artistes, c’est une véritable reconnaissance de la richesse du patrimoine culturel de la ville d’Auvers-sur-Oise qui est consacrée.
Géographiquement proches, une marche d’une dizaine de minutes seulement sur le « chemin des peintres », permet aux visiteurs de relier chacune des Maisons des Illustres dans leurs écrins jardiniers. L’Office du tourisme vous propose ainsi une immersion au sein des Impressionnistes dans un circuit reliant ces trois lieux authentiques chargés d’Histoire.
L’Auberge Ravoux dite « Maison de Van Gogh » (crédit : Institut Van Gogh)
Quant à l’Auberge Ravoux dite « Maison de Van Gogh », ce fut le dernier domicile de Vincent van Gogh (1853-1890). C’est en effet elle qui abrite la fameuse chambre n°5 du peintre. C’est aussi à l’Auberge Ravoux, fleurie de tournesols, de dahlias jaunes, et décorée pour l’occasion avec les dernières toiles de l’artiste, que son frère Théo organisa la cérémonie de funérailles. La mansarde de Van Gogh, lieu de mémoire classé Monument Historique en 1985, est aujourd’hui l’unique chambre où vécut Van Gogh conservée dans son état originel.
Maison-Atelier Daubigny – 61 rue Daubigny – 95 430 Auvers-sur-Oise
Maison-Atelier Emile Boggio – 47 rue Émile Boggio – 95 430 Auvers-sur-Oise
Maison du docteur Gachet – 78 rue du Docteur Gachet – 95 430 Auvers-sur-Oise
Toutes les infos pratiques dans le dossier de presse
L’Auberge Ravoux (Visite de la Chambre de Van Gogh et Salle-à-manger de l’Auberge Ravoux) – Place de la Mairie – 95 430 Auvers-sur-Oise – Toutes les infos pratiques dans le dossier de presse et sur www.maisondevangogh.fr
Proposition 2 – Voyager avec Daubigny, son fils Karl, Courbet, Dupré, Boudin, Corot, jusqu’à la mer du Nord et à la Manche
L’exposition « Impressions marines » présentant plus de 80 oeuvres entre paysages et travailleurs de la mer au Musée Daubigny.
Karl Daubigny, Côtes Rocheuses, Penmarch
Dans le cadre de la saison culturelle 2018 d’Auvers-sur-Oise, le musée Daubigny rend hommage à Charles François Daubigny et aux peintres qui ont travaillé à ses côtés. En mai 2018, la ville met à l’eau le fameux bateau-atelier de l’artiste, le Botin, reconstruit à l’occasion du bicentenaire de la naissance du peintre. À bord du Botin, Daubigny a renouvelé profondément les paysages fluviaux mais s’est aussi aventuré vers la mer. La Normandie, par la diversité de ses paysages, devient en ce milieu du XIXème siècle, le berceau d’une nouvelle peinture qui annonce l’impressionnisme.
L’accès aux côtes de la Manche et de la mer du Nord est facilité par l’ouverture de la ligne de chemin de fer reliant Paris au Havre en 1847 et à Dieppe en 1848. Boudin, Courbet, Jongkind […] fréquentent la côte normande et trouvent de nouveaux motifs à leurs expressions. Tout comme Daubigny, ils peindront beaucoup à Villerville et à Honfleur. Les toiles les plus originales de ces précurseurs de l’impressionnisme représentent la mer, la mer comme seul objet d’étude, sans âme qui vive, à perte de vue. Mais ils nous montrent aussi les activités des travailleurs de la mer : pêcheurs, moulières…
Ces oeuvres lumineuses et contrastées, avec parfois des ciels menaçants, sont loin de l’atmosphère paisible des paysages fluviaux si chers à Daubigny. Le talent de Karl Daubigny s’exprime quant à lui avec le plus d’éclat dans les représentations de marines. C’est au bord de la mer qu’il s’émancipe de l’influence de son père. La touche est vigoureuse, les couleurs contrastées. L’artiste invente des cadrages qui l’éloignent de l’académisme. La mer, source d’inspiration infinie pour les artistes, nous permet de montrer un nouvel aspect de la peinture de paysage au XIXème siècle. Plus de 80 oeuvres jalonnent l’exposition, les artistes présentés, Courbet, Dupré, Boudin, Corot […] sont mis en regard avec l’oeuvre de l’artiste contemporain Patrick Le Corf qui s’inspire de Charles François Daubigny et de Jules Dupré.
Jusqu’au 26 août 2018 – Manoir des Colombières – Rue de la Sansonne – 95 430 Auvers-sur-Oise – Toutes les infos pratiques dans le dossier de presse et sur www.museedaubigny.com
Evénements en entrée gratuite :
-Nuit européenne des musées – Samedi 19 mai – concert piano et danse sur le thème de la mer : Ravel Satie, Debussy…
-Journées du Patrimoine – Samedi 15 et dimanche 16 septembre – spectacles, visites
Proposition 3 – Flâner au bord de l’Oise pour découvrir le « Botin », bateau-atelier de Daubigny
dont s’inspira Monet 20 ans plus tard, reconstruit à l’identique par une équipe de bénévoles pilotés par l’association Sequana. Enfin faire «escale» au belvédère récemment aménagé, s’y rafraîchir, se laisser bercer par le clapotis de l’eau et éblouir par la lumière du soleil jouant avec ses reflets.
Le Botin exposé sur le parvis de la Mairie en 2017 pour les Journées Européennes du Patrimoine / Barques et figures au bord de l’Oise (tableau de Vincent van Gogh)
Charles François Daubigny (1817-1878) a été le premier peintre à concevoir et utiliser un bateau-atelier pour s’approcher au plus près de la rivière et renouveler les perspectives. En 1856, il fait équiper un bateau de passeur (8,50 m de long sur 1,80 m de large) d’une cabine de proportions confortables (1,75 m de haut sur 2,20 m de long). Ainsi, il pourra y entreposer : matelas, couvertures, batterie de cuisine, matériel de peintre… Pour la navigation, pas de moteur mais un mât, une voile et trois paires d’aviron ont été prévus. Cet atelier flottant est lancé l’année suivante et baptisé « Le Botin ».
Selon la famille Raskin Daubigny, Botin vient de « Botkin » signifiant en flamand « petite embarcation », surnom que lui avaient donné les mariniers, gênés dans leur navigation par cette drôle de barque qui ressemblait à une boite. Il ne passait pas inaperçu avec les larges bandes de couleur qui rayaient ses flancs. Le Botin dont Charles François était le capitaine, Karl Daubigny, son fils, le mousse et Corot l’amiral honoraire allait beaucoup naviguer. Le premier voyage en bateau se déroule d’Auvers à Vernon. Les excursions continuent dans les environs d’Auvers, vers l’Isle-Adam, Pontoise et Conflans, puis l’équipage s’enhardit, descendant le cours de la Seine et remontant le cours de l’Oise. Le Botin naviguera pendant dix ans pour être remplacé par le Bottin en 1868, plus grand, équipé de trois voiles et de deux dérives latérales pour voguer jusqu’à Trouville.
Reconstruire le bateau-atelier de Charles François Daubigny était le rêve de la famille Raskin-Daubigny. En 2017, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’artiste, la ville d’Auvers-sur-Oise a donc lancé la reconstruction de son premier bateau-atelier, le Botin, à partir des plans d’origine les plans d’origine.
Il sera officiellement mis à l’eau en mai ou juin 2018, à proximité du belvédère dont l’achèvement des travaux est prévu dès le mois d’avril. Dans un premier temps, les visiteurs pourront monter à bord du bateau-atelier, puis dans un second temps, effectuer des promenades en petit groupe de six personnes accompagnées d’un pilote et d’un guide, pour peindre à la manière de Daubigny, Karl son fils et de Corot ou photograhier les paysages vus de la rivière ou tout simplement, se laisser porter et admirer les paysages.
Rappelons que le patrimoine auversois est aussi riche d’un patrimoine fluvial qui au XIXème siècle attira nombre de citadins venus profiter d’une villégiature à la campagne et des joies du canotage, de la baignade, des pique-niques et des guinguettes … Fleurirent ainsi casino, auberges et plages depuis disparus.
Proposition 4 – S’immerger dans le tout nouveau parcours « Vision Impressionniste, Naissance et Descendance »
et découvrir une trentaine d’oeuvres de la collection départementale au Château d’Auvers-sur-Oise.
« Vision Impressionniste », salle du postimpressionnisme (crédit : Art Actuel Communication)
« Vision Impressionniste : une alliance originale entre patrimoine et expérience impressionniste »
Le château a la singularité de conjuguer patrimoine historique et parcours multimédia dédié à l’impressionnisme. Il abrite, depuis la réouverture en octobre 2017, un parcours immersif intitulé « Vision Impressionniste, Naissance et Descendance » ; une nouvelle façon de voir et d’appréhender la peinture. Depuis sa naissance dans la peinture anglaise du XIXème siècle jusqu’à ses influences sur l’art abstrait du XXème siècle, l’histoire de la peinture impressionniste est contée par le comédien Jacques Gamblin au fil de huit espaces. Le spectateur est invité à l’immersion dans les oeuvres, projetées en grand format, au plus près de la touche impressionniste.
Parallèlement, la collection départementale de peintures présente une trentaine d’oeuvres d’artistes qui ont choisi comme source d’inspiration le territoire de la vallée de l’Oise. C’est l’unique occasion d’admirer deux oeuvres majeures : La Gare d’Argenteuil de Claude Monet (1872) et le Bateau à l’ancre à Argenteuil de Gustave Caillebotte (1891). Le visiteur est ainsi emporté dans une balade impressionniste, entre virtuel et réel.
L’expérience peut se prolonger au restaurant du château, Le Nymphée. Les plats mettent le terroir à l’honneur, avec des produits frais. À l’image du château, la carte, riche en saveurs et en couleurs, allie authenticité et modernité.
Rue de Léry – 95 430 Auvers-sur-Oise – 01 34 48 48 48 – Toutes les infos pratiques dans le dossier de presse et sur www.chateau-auvers.fr
Proposition 5 – En savoir plus sur la mélancolie
en visitant l’exposition « Melancholia, art et psychiatrie au XIXème siècle » à la Maison du docteur Gachet.
Eugène Delâtre, La Mort en fourrures, allégorie de la syphilis, vers 1897, eau-forte et aquatinte en couleurs, collection particulière (crédit : Gérard Jouhet) / La Maison du docteur Gachet (crédit : Erik Hesmerg)
Pour l’ouverture de saison, la Maison du docteur Gachet présente une exposition qui met en avant le médecin spécialiste de la mélancolie et précurseur d’un traitement plus humain de cette maladie. Depuis la représentation de Melancholia de Dürer, le sujet de la mélancolie est un classique, dans l’histoire de l’art. Dès 1858, le docteur Gachet s’intéresse à la psychiatrie et notamment aux artistes atteints de ce trouble de l’âme.
Dès 1854, le docteur Gachet est à Bicêtre où, pour la première fois, il voit des fous qui lui font forte impression. Affecté à la Salpêtrière, dans le service du professeur Falret à qui l’on doit une méthode «moderne» d’observation des maladies mentales, le docteur Gachet réalise une série de dessins des malades qu’il saisit dans les attitudes caractéristiques de leur démence. Adepte de l’homéopathie, le docteur Gachet semble adhérer à des méthodes « modernes » de traitement.
L’exposition s’attache à présenter les différents traitements ainsi que les représentations de la « maladie du siècle » à travers l’exposition d’oeuvres d’artistes amis du docteur Gachet et souffrants, pour certains d’entre eux, de troubles
psychiatriques : Van Gogh, Charles Méryon, André Gill interné à Charenton. Grâce à plusieurs collectionneurs privés et aux archives de la Société d’Art et d’Archéologie Le Vieux Montmartre, la maison du docteur Gachet propose une exposition sur la mélancolie, l’art et la psychiatrie au XIXe siècle.
Jusqu’au 24 juin 2018 – 78 rue du Docteur Gachet – 95 430 Auvers-sur-Oise – Toutes les infos pratiques dans le dossier de presse
Mais aussi….
Se laisser séduire par l’envoûtante et dangereuse « Fée Verte » au musée de l’Absinthe,
qui évoque ce qu’était la vie de café à l’époque des impressionnistes. Une collection unique et authentique d’objets faisant partie de l’art de la table nécessaires au rituel de consommation. La visite est complétée par l’exposition de dessins de presse, eaux-fortes et tableaux sur le thème de l’absinthe que l’on appelait alors « la Fée verte ».
44 rue Callé – 95 430 Auvers-sur-Oise – Jusqu’au 28 octobre. Toutes les infos pratiques dans le dossier de presse et sur www.musee-absinthe.com
Le musée de l’Absinthe (crédit : musée de l’Absinthe)
Rencontrer des artistes toute l’année à la Galerie d’Art Contemporain le temps d’une exposition ou d’une conférence, y découvrir le collectif GRAP’s et les ateliers d’artistes
Le Grap’s (groupe d’artistes plasticiens) est un collectif d’artistes plasticiens professionnels qui habitent et travaillent à Auvers-sur-Oise. Oeuvrant dans toutes les techniques plastiques, il souhaite dynamiser et amplifier les actions de valorisation de leurs pratiques. Pour cette saison 2018, l’association propose une série d’expositions, de rencontres et de conférences sur des thèmes très diversifiés.
La première exposition est « Chaosmiques » : La création met en scène l’artiste en tant qu’artisan cosmique entre le chaos et cosmos. L’oeuvre, est le radeau sur lequel il explore le chaos pour extraire un nouvel ordre et des nouvelles formes. Chaque artiste affronte le chaos avec les moyens et les mediums que son époque lui propose. L’exposition « Chaosmiques » veut montrer comment la génération d’artistes contemporains affronte à sa manière le chaos esthétique, physique, sociale et numérique.
« Chaosmiques » est un projet de deux artistes, Thomas Guillemet et Julian Tauland habitant la cité des artistes « Van Gogh » et à Auvers-sur-Oise et de deux artistes invités, Lorena Kalaja et Frédéric Mathevet. Utilisant les différents médiums : performances, peintures, photos, impression et art numérique, les artistes vous proposent de vous emmener aux bords du sublime chaotique. « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve » disait le poète Hölderlin.
5 rue du Montcel – 95 430 Auvers-sur-Oise – Toutes les infos pratiques dans le dossier de presse et sur https://graps-auvers.jimdo.com
Thomas Guillemet, BodyFail (credit : Thomas Guillemet)
Pousser les portes de la célèbre église Notre Dame d’Auvers et s’ennivrer de musique lors du 38e opus du Festival international d’Auvers-sur-Oise.
Le Festival d’Auvers-sur-Oise est devenu au fil des années l’un des rendez-vous européens incontournables de la musique classique. Avec son charme poétique, il a su préserver au cours des années, l’esprit d’aventure qui en a marqué ses débuts. Dans des lieux charges d’histoire, la cité dont le pinceau de Van Gogh immortalisa l’église, se plonge depuis 1981 dans un grand bain de musique. Présence d’éclectisme et ouverture à la jeune génération
caractérisent le Festival d’Auvers-sur-Oise.
Toutes les infos dans le dossier de presse et sur www.festival-auvers.com
L’église Notre Dame d’Auvers : peinte par Van Gogh (credit : Musée d’Orsay) / photographiée par Erik Hesmerg
Le Château d’Auvers (crédit : S. Girard)
La Maison-Atelier Emile Boggio (crédit : Xavier Boggio)
Auvers-sur-Oise vue du pont d’Auvers (crédit : D. Martinelli)