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Gênes, une destination inattendue pour un printemps entre terre et mer

by pascal iakovou
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À l’heure où les voyageurs avertis recherchent l’authenticité et des expériences immersives, Gênes réserve de merveilleuses surprises. Loin des circuits traditionnels, cette ville portuaire, coeur battant de la Ligurie, dévoile un visage insoupçonné. Au printemps, quand la douceur méditerranéenne nimbe les ruelles pavées d’une lumière douce, c’est le moment idéal pour arpenter les recoins les plus secrets de la « Superba ».

Le charme de Gênes ne se mesure pas en kilomètres, mais en pas foulant le dédale de ses venelles, en respirations emplies d’embruns marins ou de senteurs végétales. À chaque détour, une surprise : un pan d’histoire dévoilé, une trouée sur un panorama à couper le souffle, une façade majestueuse ou une placette intimiste. En ce printemps 2024, la cité révèle ses plus beaux atours à qui sait s’éloigner des foules pour dénicher ses trésors nichés entre mer et montagnes.

S’aventurer sur les traces des bâtisseurs génois, c’est emprunter un remarquable chemin de l’histoire. Un réseau de 16 forts militaires du 17e au 19e siècle, flanqués d’imposantes murailles, forme une ceinture défensive autour du cœur ancien. Le Trenino di Casella ou des sentiers pédestres de 16 km convient les randonneurs au cœur de ce parc insolite, entre prairies embaumées, pinèdes maritimes et genêts fleuris. Depuis la ville, l’ascension par le funiculaire Zecca-Righi mène aux fortifications de Castellaccio, Sperone et Begato avant d’atteindre le majestueux Forte Diamante, posé à 660 mètres d’altitude avec une vue somptueuse sur la « Superba ».

Plonger dans l’antique aqueduc de 40 km, c’est revivre l’épopée de l’eau serpentant à travers Gênes. Entièrement accessible, ce chemin d’eau offre un voyage à travers forêts de châtaigniers, villages médiévaux et panoramas vertigineux comme au pont du Rio Veilino. Une halte au monumental cimetière Staglieno, véritable musée à ciel ouvert de l’art funéraire, fait partie des étapes incontournables.

Le printemps invite aussi à savourer les trésors naturels le long du littoral. Boccadasse, minuscule crique aux ruelles romantiques, se découvre depuis la promenade côtière Corso Italia, haut lieu de la flânerie génoise. Plus loin, Vernazzola dévoile une plage secrète, idéale pour les derniers rayons du soleil couchant. L’incontournable sentier Anita Garibaldi, lui, frôle les villas patriciennes et leurs somptueux jardins botaniques en surplombant la mer à Nervi. Outre ce bijou, d’autres demeures historiques comme la Villa Durazzo Pallavicini [https://www.irolli.it/ville-e-giardini/la-villa-durazzo-pallavicini] ouvrent leurs portes sur des eden intérieurs, bosquets de camélias en fleurs, lacs et cascades compris.

Gênes, c’est aussi une terre de défis pour les amateurs de VTT de descente. Les itinéraires vers les lacs de Gorzente, le Monte Moro ou le Forte Ratti permettent d’alterner sensations vertigineuses et points de vue à couper le souffle entre mer et alpages. Une échappée idéale pour les citadins en quête d’aventures « verticales »

Résolument tournée vers une approche douce et respectueuse, Gênes réinvente ainsi le tourisme urbain. En cette saison propice, la cité célèbre la beauté de sa situation entre Méditerranée et contreforts alpins, invitant à déambuler dans l’incroyable variété de ses paysages. Une mosaïque de mille trésors à parcourir d’un pas de flâneur, à l’écart de l’agitation, pour mieux en savourer chaque facette.

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