Home ModeFashion Week ASQUIN – JÖRMUNGANDR – Spring-Summer 2024 – Photos

ASQUIN – JÖRMUNGANDR – Spring-Summer 2024 – Photos

by pascal iakovou
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Au cœur de la capitale française, la scène de la mode s’est vue transformée par un événement d’une ampleur mythique : le troisième défilé ASQUIN pour la collection Printemps-Été 2024. Intitulé ‘JÖRMUNGANDR’, d’après le serpent mythologique nordique, ce spectacle a embrassé des thématiques de destruction et de renaissance. Au Consulat Voltaire, les convives ont été plongés dans un univers où art, culture et mode s’entrelacent au sein d’une architecture brutaliste qui cadre avec l’esprit de la collection.

L’espace dépouillé et la toile transparente composant le décor épuré étaient en parfaite harmonie avec l’essence même de la collection : un cycle de vie, de mort et de renaissance, à l’image du serpent-monde enveloppant la Terre de sa puissance. La performance onirique d’ODA Louise, soulignée par la mélodie envoûtante de Clara is the Devil, a offert un prélude musical qui s’est mêlé harmonieusement au dévoilement des premières silhouettes.

La Collection ASQUIN

La collection ‘JÖRMUNGANDR’ s’inscrit dans une vision mature et solennelle, reflétant une éclosion, une transformation, et enfin une renaissance. Les vêtements puissants et sensuels puisent dans l’imaginaire reptilien pour épouser et révéler les métamorphoses du corps humain. L’ADN de la marque, connu pour son mélange entre esthétique de la scène et accessibilité du prêt-à-porter, se retrouve dans les silhouettes de bikers des années 90, dans la sophistication des corsets et dans l’élégance des robes aux coupes nettes et définies.

L’agrandissement de la gamme unisexe manifeste une volonté d’inclusivité, affirmant chaque identité au travers d’un éventail de vêtements. La palette chromatique s’est étoffée, adoucissant les tons électriques habituels de la marque avec des gris, des beiges et des blancs pour créer un ensemble minéral et organique. Les matières évoluent vers plus de fluidité et de transparence, offrant un contraste saisissant avec les textures rigides et lustrées qui rappellent la peau de serpent, ajoutant une dimension architecturale aux pièces.

Les Détails

Les chaînes métalliques crochetées à la main et les détails métallisés s’intègrent dans la collection comme des pièces d’armures modernes, tandis que le logo ASQUIN devient un élément structurel des vêtements. Cela crée un jeu de textures et de brillance qui fusionne avec l’esthétique globale.

Les Chaussures

En collaboration avec Amber Ambrose Aurèle, ASQUIN présente dix-huit paires de chaussures sculpturales, où l’immortalité et la force se concrétisent en une gamme de talons hauts allant de la bottine à la cuissarde. Ces créations, échos des guerrières ancestrales, s’harmonisent avec la collection par leurs couleurs et leurs matières, allant du cuir véritable au cuir PU écoresponsable et au cuir de poisson, une prouesse de durabilité provenant d’une tannerie française.

Coiffure et Maquillage

Le styling capillaire de Julien Parizet et le maquillage d’Alan Leal ont complété l’expérience, transformant les mannequins en créatures hybrides, entre humains et serpents mythologiques, grâce à des coiffures rappelant des crochets de serpent et un maquillage visqueux ajoutant une touche de brillance à l’allure générale.

ASQUIN, avec ‘JÖRMUNGANDR’, n’a pas seulement présenté une collection de mode ; la marque a narré une saga épique de transformation et de renouveau, capturant l’essence même de la mythologie à travers un prisme contemporain et avant-gardiste. Cet événement restera gravé dans les annales de la mode parisienne comme un moment où l’apocalyptique et le sublime se sont côtoyés, révélant ainsi la dualité inhérente à l’existence et à la création.

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