Ce qu’il faut retenir : solidarité, entre-aide, compassion, espoir…des mots qu’il faut ancrer dans nos esprits. Pas d’amnésie face à cette lueur. Paris brille, et continue de briller. Pas de conjugaison au passé: aucunes de nos valeurs n’ont disparu, ou ont à disparaître. Les citoyens du monde entier ont démontré qu’ils étaient là , qu’une communauté qui défend la liberté, la culture, la mode, et le vin rouge …(consommer à n’importe quel instant -tant qu’il est partagé et réunit, il n’y a pas d’heures) s’étend bien au delà des frontières de l’hexagone.
Alors pour continuer sur ce futur plein de promesses, cet article évoquera la mode et les nouveaux talents qui la construisent. Le rayonnement de la France dans le monde se fait culturellement est notamment par le biais de la mode. Maisons puissantes et festival de modèles cultes ( de la petite robe noire, au Kelly d’Hermès), Paris ne perd pas en influence et reste une capitale mondiale de la mode. Ce n’est pas par hasard si c’est en ses murs que se clôt la fashion week.
Pour autant le prestige doit être maintenu. Dior, Chanel, Louis Vuitton, sont à Paris, mais rien n’est acquis…La fibre créative ne se repose pas sur ses lauriers, et ne s’en tient pas à des victoires et des modèles déjà classiques. Loin d’être passéistes, la mode parisienne évolue, et un changement semble prendre forme depuis maintenant quelques saisons.
Une reconfiguration complète : de nouvelles capitales émergent, des créateurs partent et reviennent, des nouveaux problèmes ( rapidité du travail, rester concurrentiel …) font jour. Les acheteurs , et les acteurs derrière les grands labels ne sont plus les mêmes, et ne jouent plus selon les mêmes règles.
L’impact sur la mode ? Soit on se réfugie derrière des grands classiques, soit on crée de nouveaux classiques.
C’est ce à qui semble enclin une nouvelle vague de créateurs, comme Alexis Martial et Adrien Caillaudaud ( Carven), Simon Porte Jacquemus, où encore Guillaume Henry.
Pour faire remuer la mode, la maintenir en vie, il faut effectuer des coups: choquer, étonner, …histoire de faire remonter la courbe de l’électrocardiogramme. Faire un show dans un sex club (VETEMENTS), ou faire émerger un cheval sur le podium. (Jacquemus)…
Demna Gvasalia avec VETEMENT, sort du cadre traditionnel et propose des collections qui ne répondent pas aux codes des saisons, mais au fil des inspirations et des silhouettes. L’underground, la rue …Une vision fraîche partagée par Simon Porte Jacquemus. Ce dernier se réjouit tout comme Alexis Martial de l’arrivée de nouvelles têtes, de « fun new guys » – Paris en avait besoin. Londres, New York, semblaient être les terres d’exil, pour ceux qui voulaient percer, tellement l’institution des maisons puissantes faisaient barrage. Désormais la bouffé d’air s’impose .Pour preuve , LVMH a décerné un prix à Jacquemus et nommé Gvasalia à la tête de Balenciaga.
Indépendance, Liberté : Paris entre dans un nouveau cycle ou les petits labels revendiquent leurs statuts et sont fières de représenter un nouveau poids face aux grandes maisons. Paris reste pour chacun d’entre eux , de Guillaume Henry (Nina Ricci) à Adam Andrascik ( Guy Laroche), en passant par Sebastien Meyer ( Courreges) l’endroit ou il faut être pour réaliser ses rêves.
Place à la nouvelle vague.
Carven
Courreges
Guy Laroche
Jacquemus
Mugler
Ninna Ricci
VETEMENTS