Social Suicide. Lorsqu’élégance rime avec humour…

"Dictators of Fashion", collection automne/hiver 2009/2010.

Par où commencer pour présenter Social Suicide? Par la coupe parfaite des costumes qui donneraient à n’importe quel homme une silhouette à se damner? Par leurs détails incroyables, qu’ils soient esthétiques, astucieux ou drôles ? Par leurs finitions soignées à l’extrême ? Démarrons tout simplement avec la naissance de cette marque, il y a 5 ans…

Nous sommes à Londres.  Matthew Grey et Simon Waterfall, designers produits, sont convaincus que ce ne sont pas les hommes qui s’intéressent peu à la mode mais plutôt cette vilaine qui les délaisse. Que ces derniers ne manqueraient pas de faire un peu plus de lèche-vitrine si on leur proposait un choix digne de ce nom ! L’idée est de proposer des vêtements aux jeunes entrepreneurs qui ne se sentent à l’aise ni dans le jean-t-shirt, ni dans un costume trop classique.

Six semaines en Inde, neuf prototypes plus tard et nos deux compères rentrés au pays, la première commande est passée…par Harvey Nichols! L’aventure démarre donc plutôt bien ! Social Suicide, qui se positionne avant tout comme une marque de costumes, ne cesse de se développer et s’ouvre à d’autres produits tels que chemises, cravates, jeans et chaussettes. Mais attention, chez Social Suicide, on mise sur la qualité plutôt que la quantité. Les designers n’emploient que des matières nobles (les plus purs cotons, lins, soies et laines) et font appel à un savoir-faire de très haut niveau. Les pièces sont réalisées à la main dans leurs ateliers en Inde. Chaque pièce révèle par ailleurs une vraie réflexion en termes de design et de fonctionnalité, le moindre détail ayant sa raison d’être.

Comme si tout cela ne suffisait pas, Matthew et Simon sont également des « storytellers » dans l’âme dotés d’un merveilleux sens de l’humour. On ne peut que sourire, voire rire, devant leurs créations qui regorgent de surprises d’une grande subtilité comme la veste « Nip & Tuck » dont les rayures en trompe l’œil _ brodées  s’il-vous-plaît ! – légèrement plus étroites au niveau des poignées d’amour, donnent l’illusion de pectoraux honorables! On rigole également en s’attardant sur les patches aux indications pas très catholiques de la veste « Scout »…

Social Suicide, c’est en fait une silhouette minimaliste, ramenée à l’essentiel, mais également des détails d’une ingéniosité remarquable, qui confère aux costumes un caractère tout sauf conventionnel. C’est la tradition de Savile Row revisitée de façon décalée, la classe dandy-esque à la portée de (presque !) tout individu de sexe masculin dont le portefeuille le permet…(il paraît que c’est la crise !).

Last but not least, Social Suicide, qui vient d’ouvrir son premier magasin dans le quartier de Soho, à Londres, propose en ce moment une offre à l’image – hors norme – de ses collections : une promotion dont le montant dépend de la température à Londres (20°, – 20 %, 30 °, -30 %) ! Une offre en cohérence avec leur collection actuellement en boutique, inspirée de la météo. Etant donné le climat anglais quelque peu capricieux, la prise de risque n’est pas énorme, je vous l’accorde, mais avouons que l’idée est plutôt drôle !
Mesdames, allez donc y faire un tour également puisque, dès maintenant, bonne nouvelle, Social Suicide pense également à nous ! Les modèles sont directement issus de la collection masculine, seule la coupe change.

Collections disponibles notamment chez Harvey Nichols, Flannels et L’Eclaireur.

www.socialsuicide.co.uk

Store & Showroom
8 Ganton Street
London W1F 7QP UK

Isabelle Huber

"The Beaufort Scale", collection printemps/été 2009

"The Beaufort Scale", collection printemps/été 2009

"Dictators of Fashion", collection automne/hiver 2009/2010

"Dictators of Fashion", collection automne/hiver 2009/2010

"Dictators of Fashion", collection automne/hiver 2009/2010

"Dictators of Fashion", collection automne/hiver 2009/2010

"Dictators of Fashion", collection automne/hiver 2009/2010

"Nip & Tuck", Classics.

"Scout", Classics.