Home ModeRedcarpet Saint Laurent x Vanity Fair : l’élégance d’un dîner pré-Oscars sous le signe du glamour et du mystère

Saint Laurent x Vanity Fair : l’élégance d’un dîner pré-Oscars sous le signe du glamour et du mystère

by pascal iakovou
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Un crépuscule californien, un manoir aux lumières tamisées et une assemblée triée sur le volet. À quelques jours des Oscars, Saint Laurent et Vanity Fair ont offert à Los Angeles l’un de ces instants de grâce où l’élégance s’écrit en clair-obscur. Sous l’impulsion d’Anthony Vaccarello, directeur artistique de la maison parisienne, et de Radhika Jones, rédactrice en chef de Vanity Fair, cette soirée confidentielle a rassemblé une élite mêlant figures iconiques et talents émergents du cinéma, de la mode et de la culture.

Le 28 février, au cœur de la Cité des Anges, l’événement a pris des allures de tableau cinématographique. Zoë Kravitz, incarnation absolue de la sophistication rock, a retrouvé Anja Rubik, muse éternelle de Saint Laurent, et Rosé, figure de proue de la K-pop et du style contemporain. Le casting s’est enrichi d’Olivia Wilde, dont la vision artistique affûtée ne cesse d’interpeller Hollywood, de Jodie Turner-Smith, éclatante de charisme, et de Ruth Negga, actrice à la présence magnétique. À leurs côtés, Jon Hamm et Adrien Brody ont apporté cette touche de classicisme masculin, tandis que de nouveaux visages comme Dominic Sessa et Esther McGregor s’inscrivaient dans cette tradition du renouveau.

Loin de la frénésie des tapis rouges, le dîner s’est déroulé dans une ambiance feutrée où la mode s’est faite langage, dialogue subtil entre coupes structurées et textures sensuelles. Anthony Vaccarello, maître incontesté du minimalisme sophistiqué, a une fois de plus démontré son savoir-faire en façonnant une esthétique où le noir domine, où la silhouette s’impose avec justesse, effleurant l’intemporel sans jamais renoncer à l’audace.

Parmi les invités, la photographe et réalisatrice Nadia Lee Cohen, connue pour son univers visuel à la croisée du rêve et du surréalisme, a observé cette alchimie, capturant des instants suspendus. Devon Lee Carlson, Sydney Carlson et Mette ont incarné cette nouvelle génération où influence et créativité se confondent, tandis que Mark Eydelshteyn, Edgar Ramirez et Danny Ramirez rappelaient la force narrative du cinéma.

Ce rendez-vous, à la croisée des disciplines, confirme l’inscription de Saint Laurent au cœur de la culture contemporaine. En transcendant les frontières du luxe et du divertissement, la maison façonne un récit où l’image n’est pas qu’apparence, mais vecteur d’émotions et de résonances.

Crédit photo : Saskia Lawaks.

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