Un Paris subversif en héritage
Le 26 janvier 2025 à 19h, sous le Pont Alexandre III, Kamad ancre son récit dans l’underground parisien des années 70, époque où insouciance et débrouillardise définissaient une nouvelle élite urbaine. À travers Le Milieu, la maison affirme une vision du luxe fondée sur l’authenticité et la rébellion, à la croisée du tailoring et du streetwear.
L’upcycling, manifeste d’un luxe engagé
Matières deadstock issues des plus grandes maisons – laine, cuir, velours et peaux – deviennent la matière première de silhouettes sculpturales. Bombers brodés, robes seconde peau et vestes en tapis de vache traduisent une approche où la récupération devient un acte de création, où le passé se refaçonne dans l’avant-garde.
Le choc des formes et des symboles
Kamad redessine la femme comme un buste sculptural, symbole de raffinement figé, tandis que l’homme incarne le sculpteur, maître du mouvement et de la transformation. Une tension entre rigueur et désinvolture s’exprime dans chaque coupe, dans le contraste entre finitions ultra-luxueuses et éléments bruts.
Un luxe pour une génération indocile
Le Milieu s’adresse aux esprits libres, à une génération qui bouscule les codes pour réinventer les siens. Dans ce théâtre clandestin sous les arches parisiennes, Kamad livre un manifeste où mode, engagement et audace fusionnent en un luxe résolument contemporain.