PRINTEMPS ÉTÉ 2020 « Mademoiselle Buttefly » Comme un clin d’œil à la vie, Junko Shimada s’inspire du tube « Madame Butterfly » de Malcom McLaren. Hymne expérimental inspiré de l’opéra de Puccini, mélangeant les genres et les influences, cette nouvelle collection en reprend les codes.
Colorée, exotique, fleurie Junko Shimada surfe sur les imprimés évoquant ou inspirant des sensations, des visions voisines de celle d’un état psychédélique.
C’est dans cet éden végétal que le papillon, représenté par l’étoile Marie Agnès Gillot, entourée de mannequins déambulant de pièces en pièces, d’autres se languissant au pied d’un arbre, éclot tel une femme assumée, sensuelle, douce mais forte à la fois.
La plus parisienne des japonaises avec l’artiste Cyprien Chabert a recrée une nature aussi luxuriante que réjouissante ou des plantes et fleurs de tous les continents, viennent caresser d’un voile de tulle, effleurer d’un souffle d’organza, réchauffer d’une maille ou protéger d’un piqué de coton.
Des blancs éclatants en manteaux sur de longues robes de jersey gris. Des débardeurs de paillettes en or se posent sur des tenues de bal aussi légères que le battement d’aile d’un papillon. Des tailleurs chevronnés chocolats, bronzes, caramels et bleus. Ces créations affutées pour être dépareillées, revisitées, détournées ou fusionnées sont tel un opéra RnB des années 80 !