La première collection de Richard René pour Guy Laroche renoue avec l’audace qui animait la Maison dans les années 70 et 80. L’esprit libre des femmes qu’habillait le couturier resurgit au gré de 17 silhouettes singulières.
« L’inspiratrice de cette collection est la plus fidèle cliente et amie de Monsieur Guy Laroche. Cette célèbre actrice et les nombreux réalisateurs qui l’ont fait tourner ont porté le style de la Maison tout au long de sa carrière. »
Tout en ravivant l’irrévérence et la liberté de ces décennies fastes, la collection exprime l’esthétique radicale au gré de silhouettes en noir et blanc, architecturées et graphiques.
Les lignes sont élancées et structurées, avec des épaules marquées. Des découpes comme taillées au cutter créent des jeux d’ouverture et d’asymétrie. Et quand les paillettes de l’année 76 font leur retour, c’est dans un fini noir mat qui leur donne l’aspect du cuir…
Une robe du soir à encolure bateau réinvente la marinière via des rayures XL alternant entre paillettes et organza, la veste d’un tailleur-pantalon en grain de poudre est épurée jusqu’à voir disparaître son dessus de col, une robe-tailleur joue la carte du trompe-l’œil, un manteau ceinturé en faille de soie noire est allégé à l’extrême, une robe asymétrique en jersey blanc est fendue en haut du bras, afin qu’on puisse ne pas en enfiler complètement les manches. La collection est ponctuée par une série d’accessoires (sacs, souliers et bijoux) entièrement réalisés en cuir noir et verni bleu marine.
Alors que la Maison Guy Laroche célèbre cette année ses soixante ans, Richard René définit les contours d’un nouveau maximalisme.