Corps travaillé et corps au travail. Transformé,reconfiguré , remodelé: sans cesse le corps subit. Corseté, lacé, poitrine rehaussée, jambes rallongées : trop d’injonctions. La mode réconcilie sport et travail du corps en faisant rimer sportwear avec décontracté. Dans un même temps la rigueur de l’homme envers son corps inspire et subjugue. Militarisé ou moulé dans le limé : l’exaltation des idéaux corporels questionne. Chez NICOLAS LEGENDA,ou SAINT TOKYO : Alexander Wang trouve un héritage. Attitude sportive retravaillée avec une rigueur décomplexée, dans un pays ou l’exaltation de la performance corporelle fait histoire.
Pendant une semaine la mode se lit depuis Moscou
Regarder la Cuirasse Potemkine puis les images d’archives de JO d’Helsinki: ambivalence des journées slaves.
Saint Tokyo: Training de soirée
Comme chez Dior ou VETEMENT, le logo de la marque s’affiche. Entre sportwear et garde robe plus féminine : Saint Tokyo n’opère pas de choix et construit des silhouettes ou les robes de cocktails convolent avec le street wear. Corset et running ; jupe fendu et squat. La mode fait dialoguer les univers.
Les guerrières Sportwear de KETIone
Crop top, bodies et larges parkas: l’esprit sportswear est toujours là. Dans une palette kaki, il s’exprime au travers des corps de toutes femmes, de tout âges. Sangle et basket, cuissarde et coupe-vent: on pense à la dernière collection de Rihanna pour Puma. Rencontre des nerds, pompoms girls et joueurs de basket. En Version slave : rencontre des femmes fatales et des femmes guerrières.
PORTNOY BESO : la tranning routine du futur
La culture sport est évoquée dans les leggings et bombers. Pourtant le vêtement n’a plus rien de fonctionnel. Ornementale, brillant : la dorure se forge à même le corps. Des éclats métalliques aux accents futuristes qui rappellent les femmes cosmiques qui ont hanté les podiums des derniers défilés.