JOUR 6 : Disproportions
Chez Balenciaga les mannequins repartent avec d’immenses bouquets de fleurs : des volumes tout aussi exagérés que les robes du défilé. Un moyen de calmer les polémiques. Exubérance et démesure: alors que Bill Gaytten se remémore ses discussions sur la marquise Casati avec John Galliano, Valentino reprend les palettes pop du mouvement Memphis. Croisement de références osées et audacieuses. Rencontre entre grande consommation et art victorien; soie et plastique; Duchesses et Pop Stars.
La mode s’appelle Paris pendant une semaine.
2 où 3 choses à propos d’elle:
Céline : L’affaire est dans le sac
Une collection inspirée par un vestiaire masculin, qui signe sa singularité par des accessoires over-sizes. Si chez Balenciaga ce sont les sacs qui prennent des volumes extra, chez Céline ce sont les anses. Là est toute la différence.
Valentino : une planche des tendances applaudie
La presse souligne l’aspect « créatif » et « sensible » de Pier Paolo Piccoli. Un designer peint comme « orphelin » depuis le départ de Maria Grazia Chiuri chez Dior. La part féminine du créateur trouble: pour autant faut-il l’exubérer, la narrer comme exceptionnelle ? La densification d’hommes dans une mode, encore perçue comme un secteur féminin doit être applaudie sans devenir un manifeste gender . Pourtant il est largement rappeler que Pier Paolo Piccoli est un homme, un père, un styliste. Un homme qui aime les femmes -et ce, sans les réduire à ses propres pulsions scopiques.
Marimekko : Panorama de Total Look Imrpimés
La marque finlandaise propose des total look colorés, avec des imprimés géométriques. Toute les sortes de motifs et de coloris se croisent sur un podium où les mannequins n’ont pas peur de sourire. Des sourires à la mesure de la collection. Célèbre dans les années 60’s sous l’impulsion de Jackie Kennedy : on ne peut qu’applaudir ce retour.
Bonus : Les coups de blues de John Galliano
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