Glenn Martens signe une collection féminine à l’esprit sport inspirée du baroque des années 90.
Dans un souci d’équilibre, la collection est une suite logique de la dernière collection masculine présentée en janvier à Paris. La dégaine est déstructurée, audacieuse et délicieusement provocante. Le baroque et le sportwear s’invitent dans ce vestiaire précieux, le survêtement se réinvente par des volumes dramatiques et les visages d’Anne Boleyn, Joséphine et Marie-Antoinette s’inscrivent sur les écharpes de football.
Les plissés, omniprésents, s’étendent et s’entremêlent sur le devant des robes longues fendues, sur les manches des néo-bombers et sur les pantalons surjetés par des câbles. Les matières, nobles et techniques, s’opposent et se complètent. Le survêtement transparent côtoie la fausse fourrure et la chemise en soie rose prune se marie avec un ensemble décomposé en cuir rouge vif.
Du côté des accessoires, pas de place pour la discrétion, l’exubérance est reine. Les jambes se noient dans des cuissardes plissées XXL façon python et dépassent aisément des genoux. Les boucles d’oreilles, tourbillons perlés, ont triplé de volume.
