« Et il vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs jours ». Voilà tout ce que l’on peut espérer lire à la fin d’un conte. Dominique Tarlé comme Les Rolling Stones, reste animé par ses envies et sa curiosité : il semble heureux. Pas besoin de millions, des groupies et d’euphorisants illicites! Juste quelques gouttes de champagnes…
Dominique Tarlé : un spectateur, un éternel jeune homme plein de rêves, qui aimerait disparaître derrière son appareil .N’être que l’humble gardien des souvenirs, qui n’apparaîtraient que si on le lui demande. Keith l’a compris : il le garde près de lui et l’emmène dans sa découverte du sud , de caves, de villas, du gospel, du blues, de la famille.
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ÉPISODE 4 LE PARADIS DES MYTHES : LES IDOLES ET LEUR VIE.
Une saison au paradis plutôt qu’une saison en enfer. Bien des proches ou pseudo intime des Rolling Stones n’ont pas eu la grandeur d’âme de Dominique et avaient es yeux remplis de $$$, pire qu’un cartoon Tex Avery . Alors ils ont enjolivé, remodelé les faits à la manière de tabloïds sans vergogne. Le mythe Sexe, Drogue et Rock n’ roll: on le connaît tous, on l’attend tous. Quelque part le public en redemande et le Stones eux-même le mettent en scène . « Il parait qu’on nous a changé le sang, peut être, peut être pas ». Le rite du mythe, le rite de la scène qui se prolonge au-delà des backstages. Keith, Mick, Charlie, et Ronnie imitent les Stones , les Stones imitent leur vie: où est le vrai, où est le faux. Pléthore de photographes font leur portrait afin de faire planer le bluff de leur double : Les Glitter Brother par David Bailey ,et la sympathie de Godard pour les devil . Dominique ne crache pas sur le travail de ses collègues et n’ y porte aucuns jugements. Chacun sa came, si on doit rester dans le stéréotype sexe drogue and rock’n ‘roll.
Le mythe Sexe, Drogue, et Rock n’ roll: on le connaît tous, on l’attend tous!
Il constate juste que la musique n’est plus au coeur du boulot. C’est la toute l’exception de Dominique et du travail qu’il mène. Quand on l’écoute, on ne peut rester insensible à l’émotion qui envahit son récit, à la mélodie des mots : Exil on mainstreet c’est aussi sa vie.Les images de son propre exil : son départ loin de la France, sa carrière hors des sentiers battus, et une irrévérence à la route vers la gloire. « ça fait marrer Ketih » .
Story-teller that’s you , lui disait Mick.
Marrez-vous. Avant de quitter la Galerie de l’Instant, Dominique Tarlé évoque les mères de famille qui viennent avec leurs nouveaux -nés, s’aventurer au milieu des tirages sous verre dans la galerie. Un bébé se retrouve face à ces grands portraits; le doudou tombe de la poussette : enchantement. Un moment de grâce ou l’image opère sa magie …C’est pour ça que Dominique est devenue photographe c’est pour cela qu’il continue. Hypnotisé , on le laisse nous conduire vers la sortie.
