Ingénieusement, le Château de Rambouillet a instauré une journée pour célébrer Marie Antoinette, reine de France. Cela sera également l’occasion de découvrir le travail de restauration du bâtiment entamé en mars 2016. Le 25 septembre sera donc un jour d’enthousiasme dédié à l’Esprit du XVIIIème siècle français. Siècle des Lumières, il évoque l’Art de vivre à la française avec l’exaltation des arts, de la connaissance, du raffinement. Des distractions transporteront le visiteur en cet instant de 1787 où Louis XVI offrit à son épouse La Laiterie, inspirée de celle du Petit Trianon. Ce ‘petit ‘temple’ dédié au lait a nécessité l’intervention de plusieurs artistes. Jean-Jacques Thévenin, l’architecte du Roi, l’a concepté. Hubert Robert, dessinateur des jardins du Roi et Pierre Julien, sculpteur en ont parfait l’idée. Exaltant l’art pastoral par des médaillons en bas relief et une sculpture d’Amalthée, ce dernier lui a conféré une âme.. . Figurants et public, costumés en habits du XVIIIème siècle remémoreront l’inauguration originelle. De là, le public pourra choisir diverses activités. Une compagnie théâtrale, La troupe du Crâne, interprétera des scénettes afin d’inciter le public à être séduit par la période. Des interludes musicaux, des cours de danse du XVIIIème siècle parachèveront l’initiation.
Un atelier Macarons avec le pâtissier Leray, enchantera les papilles. Des jeux anciens tels le croquet, le Tirez-lâcher enthousiasmeront le public.
En deçà, l’évènement permettra d’entrapercevoir une autre facette de la reine, plus intimiste. Ce retour sur l’histoire a été initié depuis de nombreuses années. Chantal Thomas avec Les adieux à la Reine (2002), avait impacté en ce sens. L’exposition Vigée-Lebrun au Grand Palais en septembre 2015 a conforté cette approche. Depuis quelques années, l’intérêt de la reine pour la nature a été mis en exergue notamment par les focus sur le Petit Trianon de Versailles. Elle incarne presque une icône contemporaine, attentive à un art de vivre encore fantasmé.
Le 25 septembre, chacun pourra se perdre dans ce XVIIIème encore référence ultime en France et à l’étranger, tel un instant volé à la mémoire..
Ne pas oublier, afin de parfaire l’expérience, de s’adresser à un costumier pour se vêtir (Au Bal masqué, 75016 Paris et quelques autres).
Crédits photos, Alain Warnier, texte Sofia LAFAYE
www.aubalmasque.fr