Au fil de son histoire, riche de 225 ans, Girard-Perregaux a toujours défié les limites de l’horlogerie, tout en honorant les enseignements de la tradition horlogère avec un haut degré de sophistication apporté aux finitions de ses garde-temps.
« Cette année nous célébrons un formidable héritage d’une valeur inestimable et rendons surtout hommage à des métiers qui sont le fondement de notre Manufacture depuis 1791. » déclare Antonio Calce, CEO de Girard-Perregaux.
Les activités horlogères chez Girard-Perregaux, Manufacture suisse de Haute Horlogerie, remontent en effet à 1791. Fait rare, elle regroupe tous les métiers nécessaires à la réalisation d’une montre, de la conception d’un calibre aux ultimes finitions. Aujourd’hui, ses garde-temps bénéficient d’une expertise de plus de deux siècles de recherches et de développements.
Parmi l’élite de la Haute Horlogerie suisse, Girard-Perregaux fait partie des grandes maisons qui marquent l’histoire horlogère par leurs créations légendaires. À l’occasion de ses 225 ans, la Manufacture met en lumière ses merveilles de création et fait renaître ses pièces iconiques.
En hommage à son riche patrimoine, Girard-Perregaux présente la sublime pièce de Haute Horlogerie La Esmeralda Tourbillon en référence à sa montre de poche du 19ème siècle. Elle introduit également le modèle 1957 qui reprend les codes esthétiques de la montre Gyromatic des années 50 ayant marqué les esprits par son mouvement permettant la simplification du dispositif de remontage des montres automatiques. Une nouvelle version de la fameuse Laureato lancée en 1975 fait son entrée avec une esthétique redynamisée dans le respect des codes ayant fait sa renommée. La collection 1966 souffle sa cinquantième bougie avec une édition spéciale anniversaire pour rappeler les prouesses chronométriques de la Maison. Dans ce contexte où le produit est la star de la célébration, un concept exceptionnel de 225 pièces uniques avec un cadran retraçant 225 ans d’histoire voit le jour.
Pour accueillir cette histoire si précieuse, Girard-Perregaux dévoilera bientôt son Musée dans un nouvel écrin à la villa sise rue du Progrès 129, l’une des bâtisses historiques majeures de La Chaux-de-Fonds. Aux prémices de la célébration, un musée itinérant, inauguré au Japon en décembre 2015, a permis d’apprécier cet héritage remarquable et d’annoncer le voyage du Musée dans plusieurs villes du monde très prochainement.
Aux origines de la Manufacture
À la fin du 18ème siècle, un brillant horloger et joaillier genevois, Jean-François Bautte, signe ses premières montres. Avec ses artisans, il produit des montres, des automates, mais également des bijoux et des boîtes à musique… Un savoir-faire et un soin apporté aux finitions qui se retrouvent dans la genèse de la Manufacture Girard-Perregaux reconnue pour son haut degré de sophistication de finitions. Jean-François Bautte excellait dans les « montres de forme » : des montres sous forme d’ instrument de musique miniature, d’insectes et même une montre en forme de pistolet diffuseur de parfum. Il fut également l’un des premiers fabricants de montres extra-plates, dont il avait fait une de ses spécialités.
Précurseur, il possédait des succursales à Paris et Florence. Il commerçait également avec la Turquie, l’Inde et la Chine.
Reconnu par ses créations de grande qualité, il acquiert rapidement une renommée internationale. Le nom de Bautte apparaît dans les écrits d’Alexandre Dumas, de Balzac, dans ses » Lettres à l’étrangère », et de John Ruskin. Jean-François Bautte comptera parmi ses clients les plus grands de ce monde tels que la duchesse de Clermont-Tonnerre ou la Reine Victoria.
Les origines de Girard-Perregaux remontent à cette année symbolique : 1791. Le nom de la marque naît lui en 1856, suite à l’union de Constant Girard avec Marie Perregaux. À la même époque, le frère de Marie, François Perregaux, fait figure de pionnier de l’horlogerie suisse au Japon. En 1867, à l’Exposition Universelle de Paris, Constant Girard Perregaux présente une montre de poche avec un tourbillon sous trois ponts. Vingt-deux ans plus tard, il révèle l’aboutissement de ce concept : le Tourbillon sous trois Ponts d’Or, baptisé la Esmeralda. Ce chef-d’œuvre est récompensé d’une médaille d’or à l’Exposition Universelle de Paris, et devient icône de la Marque.
Une maîtrise complète
La Manufacture Girard-Perregaux rassemble sous un même toit l’intégralité des savoir-faire nécessaires à la réalisation d’une montre. Ingénieur, maître-horloger, ou encore polisseur œuvrent de concert. Grâce à un soin du détail extrême, les garde-temps, parfaitement harmonieux et aboutis, émerveillent les amateurs de belle horlogerie. Cette association de métiers, parfois devenus rares, permet à Girard-Perregaux une grande liberté d’invention. À ce jour, Girard-Perregaux détient plus de 80 brevets.
Innovation et prouesses techniques
À la fin des années cinquante, Girard-Perregaux investit judicieusement dans un département dédié à la recherche et au développement, fait peu commun au sein des manufactures de l’époque. Ce choix lui permet de présenter en 1965 le Gyromatic HF, le premier mouvement à haute fréquence avec 36 000 alternances/heure. Un an plus tard, Le Prix du Centenaire de l’Observatoire de Neuchâtel récompense alors la précision des Chronomètres haute fréquence de Girard-Perregaux.
Nouvelle décennie, nouveaux défis ! Dans les années soixante-dix, Girard-Perregaux saisit rapidement les enjeux du quartz comme facteur de précision. La Manufacture lance la première production en série de montres à quartz. La fréquence qu’elle établit dans ses calibres, de 32 768 Hertz, représente encore aujourd’hui un standard universel.
En 2008, Girard-Perregaux dévoile une innovation révolutionnaire, l’ Échappement Constant, soit un mouvement dont l’échappement est à force constante. Sa conception inédite repose sur une lame plus fine qu’un cheveu, en silicium, un matériau aux propriétés exceptionnelles. Quelques années plus tard, l’Échappement Constant L.M. remporte l’Aiguille d’Or au Grand Prix de d’Horlogerie de Genève. En 2015, ce prestigieux concours décerne une nouvelle distinction à Girard-Perregaux, avec le Prix de la Montre à Sonnerie pour la Répétition Minutes Tourbillon Ponts d’Or.
Hommages horlogers
Girard-Perregaux marque ses 225 ans d’histoire par la réalisation de garde-temps exclusifs. Des versions anniversaires interprètent les moments horlogers forts de la Manufacture, à l’image de la Laureato des années soixante-dix, du Gyromatic HF de 1966, ou encore de la légendaire Esmeralda de 1889, adaptée cette fois à un porté au poignet.
À Baselworld, la Manufacture lèvera le voile sur la Girard-Perregaux Place Girardet. Cette série exceptionnelle de 225 montres uniques célèbre l’histoire de la Marque et son emblématique pont d’or. Sur chacun des cadrans, une plaquette d’or gravée mentionne une année comprise entre 1791 et 2016, également évoquée par une phrase mettant en avant un évènement historique marquant. La série offre de multiples combinaisons, avec différents styles d’index et de décorations sur le cadran. Un mouvement mécanique à remontage automatique, spécialement développé, vient se loger dans un boîtier en or rose.
Renaissance du Musée Girard-Perregaux
À l’occasion de cet anniversaire, le Musée Girard-Perregaux renaît dans la villa de la rue du Progrès 129, surnommée « Le Château ». Léon Boillot, architecte chaux-de-fonnier réputé, construit la bâtisse en 1908, selon des lignes dites « féodales » ainsi que « Renaissance suisse ». À cette adresse prestigieuse, le Musée offrira une immersion dans le patrimoine de Girard-Perregaux et ses garde-temps historiques.
Autour de ce riche héritage, Girard-Perregaux dévoile son Musée itinérant. Présenté sous sa forme japonaise à Yokohama, cette exposition intitulée « François Perregaux, pionnier de l’horlogerie suisse au Japon » dévoile de nombreux objets et créations horlogères témoignant des relations unissant Girard-Perregaux au pays du Soleil-Levant. Ce Musée itinérant est destiné à voyager, s’adaptant aux faits historiques de la Marque dans les pays visités.