En juillet dernier, Alexis Mabille présentait sa nouvelle collection Haute Couture lors de la Fashion Week à Paris.
C’est sous un son de cloche version électronique qu’ont défilé les mannequins du créateur dans la salle des tirages de l’hôtel d’Evreux. La couleur est annoncée, celle des classiques revisités. Comme à l’accoutumé, les silhouettes sont ultra-féminines, tout droit sorties de l’époque Victorienne. Les robes pastels sont longues et voluptueuses. Les volumes, parfois indécents, subliment la femme, qui devient alors un être sculptural, intimidant de par son élégance. Des pièces mythiques sont repensées. Le smoking se métamorphose en jupe-manteau nouée sur le devant. Les jeux de volants habillent les silhouettes et se cumulent en légèreté. Précieuses, les matières sont fluides : satin, dentelle et broderies fines parsèment la collection. Coté détails, on retrouve le nœud, indissociable de l’ADN du créateur : petit ou imposant, il se greffe sur l’épaule, le dos ou autour de la taille. Les fleurs, discrètes ou envahissantes, tapissent les robes. Une collection tout en poésie.