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Dans les coulisses du Crazy Horse, indiscrétions et confessions

by pascal iakovou
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Le Crazy Horse est sans doute l’une des institutions parisiennes les plus enviées et commentée à travers le monde. Temple du glamour et de sexy parisien, la rayonnance de ce lieu mythique est exceptionnel au point de traverser les frontières du monde entier.

crazy horse

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AntoinePoupel©Chuchotements_L

spectacle désirs

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Les filles du Crazy font l’objet d’un culte en France mais aussi à l’international, dès leur intronisation en fille de crazy et au moment où elles reçoivent  leurs noms, elles deviennent immédiatement un mythe. Certains clients n’hésitent pas à traverser la planète pour les voir danser.

Nous avons il y a peu pu rentrer dans les coulisses de ce lieu d’exception, et voici quelques photos souvenirs.

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Le Crazy Horse – également communément nommé Le Crazy – fut fondé à Paris en 1951 par Alain Bernardin, artiste avant-gardiste et insatiable admirateur des femmes. Egalement fasciné par les Etats-Unis, une idée fixe l’obsède : placer la création et la femme au centre de son cabaret. Au fil des ans, Alain Bernardin développe une véritable signature artistique, alliant danseuses classiques aux corps parfaits et cambrés – habillées principalement de projections – aux influences musicales et vestimentaires du moment. Chacun des numéros est conçu comme un tableau impertinent et moderne, pensé autour d’une chorégraphie, d’un décor et de projections.

Cette « griffe » Crazy est rapidement reconnue tant par les artistes et concepteurs du monde entier, que par un public français et international composé également d’hommes et de femmes.

Le Crazy a toujours inspiré les plus grands artistes grâce à sa réputation et à son savoir-faire pour sublimer la femme. Son riche patrimoine artistique a contribué à sa notoriété chez les designers, artistes et créateurs. Récemment les collaborations furent nombreuses : Christian Louboutin, Swizz Beatz, David Lynch, Bob Sinclar, Roberto Cavalli, Ellen Von Unwerth, Kylie Minogue, Christina Aguilera, Philippe Decouflé, Ali Mahdavi, Blanca Li, Pierre & Gilles, Philippe Katerine, Jean Paul Gaultier, Beyoncé …

En 2006, Le Crazy a souhaité ouvrir ses portes à des femmes d’exception, le temps de représentations exclusives et exceptionnelles. Parmi elles, Dita Von Teese, Arielle Dombasle Pamela Anderson, Clotilde Courau, Noémie Lenoir et une femme d’un autre genre, Conchita Wurst.

Plus de 60 ans après sa création, Le Crazy continue de se réinventer sur le thème inépuisable de la femme et du féminin. Le groupe diversifie ses activités à l’international et exporte sa marque et son savoir-faire uniques à l’étranger. En complément de son activité de producteur de spectacle, Le Crazy est également producteur audio-visuel.

Le 12 avenue George V

  •  À l’origine, la salle du Crazy Horse était une cave à vin… Aujourd’hui, l’établissement est constitué de 12 caves réunies.
  •   Le nom du cabaret est en hommage au chef Sioux Crazy Horse.
  • Depuis ses débuts, le Crazy Horse a été visité par plus de 10 millions de spectateurs.A l’origine, le Crazy Horse était une cave, rive droite. Les clients y venaient pour boire un verre et admirer Rita Renoir, Poupée la Rose, Bertha Von Paraboum, Lova Moor ou Rosa Fumetto. Assis autour de petite tables ou bien debout au bar, l’ambiance incomparable qui régnait au 12, avenue George V était aussi due à cette salle.

    En 1989, date des précédents travaux, Alain Bernardin avait disposé la Crazy tel un petit théâtre avec des fauteuils en gradins figés. Complètement réaménagé en 2007, le nouveau Crazy offre encore davantage de convivialité.

    Au centre de la salle des fauteuils encerclent à nouveau des petites tables pour créer des ambiances intimes et chaleureuses. De part et d’autre, de confortables banquettes permettent au public de profiter du spectacle dans les meilleures conditions possibles. Au fond de la salle, des Box VIP accueillent quelques privilégiés. Chacun peut apprécier et partager le spectacle en couple ou entre amis : se réunir et mettre en commun ses impressions du show est désormais possible.

    Selon Andrée Deissenberg, Directrice Générale Création & Développement, « Cette salle est conçue pour recréer une dynamique de convivialité. Le public consomme le Crazy qu’il souhaite. »

    En 2007, les travaux de rénovation sont confiés à Ugo Truscelli, l’architecte historique du Crazy ainsi qu’à Anne Derasse, une jeune architecte d’intérieur belge.

    La nouvelle salle, toujours rouge, parée de velours, de laque et de miroirs, a aussi été conçue pour être modulable. L’objectif était de recréer un lieu où chaque élément du spectacle et de la salle puisse être changé, comme lorsqu’on ouvre puis l’on ferme les tiroirs d’une boîte à bijou. L’ambition du Crazy est de pouvoir faire vivre des soirées différemment, pour attirer des guest créateurs qui apportent alors leur savoir-faire et leurs créations le temps d’une soirée. De cette manière, le Crazy saura toujours attirer de nouvelles créations et se réinventer chaque jour.

    « Il s’agit aussi, et c’est fondamental, de pouvoir répondre à l’ensemble des demandes, dont celles des entreprises souhaitant organiser des privatisations. A présent, un événement au Crazy peut aisément être précédé d’un cocktail ou d’un diner et poursuivi par une soirée dansante. » poursuit Andrée Deissenberg.

    Le Crazy en tournée

  • Depuis Octobre 2010, Le Crazy présente sur les scènes du monde entier Forever Crazy, un spectacle conçu tel un hommage à Alain Bernardin, fondateur du Crazy Horse Paris.
  • La troupe et le staff de la tournée sont composés de 19 personnes. Un semi-remorque transporte les 7 tonnes d’équipement technique et scénique nécessaires.

A la découverte de la revue Désirs, le spectacle du Crazy Horse, signé Philippe Decouflé & Ali Mahdavi

Féminité, créativité et audace …

Le plus glamour des cabarets parisiens dévoile ses charmes sous forme d’un spectacle intitulé Désirs, dont la mise en scène est signée Philippe Decouflé et la direction artistique Ali Mahdavi.

Sur le thème jamais abouti du féminin, Désirs est une succession de tableaux étincelants, étonnants, impertinents et glamour.

« Chuchotements », « Upside Down », « Rougir de Désir »…les créations allient modernité et esthétisme absolu : lumières « made in Crazy », effets spéciaux surprenants, costumes précieux et élégants, rythmes de musiques nouvelles… Désirs nous enveloppe tel un songe inoubliable.

Fasty Wizz, Mika Do, Dreama Blue ou Venus Océane : les danseuses aux noms chimériques, l’élite de la séduction aux corps parfaits et cambrés, entretiennent le mystère de leur incroyable beauté, de leur ineffable grâce.

Sur scène, les filles du Crazy, sensuelles, espiègles et évocatrices de la légende, composent les étoiles de ce ciel mythique de la nuit parisienne !

Désirs signe ainsi l’éternel retour du Crazy …

Quelques secrets :

CRAZY CHIFFRES

  •   Environ 40 danseuses travaillent actuellement au Crazy.
  •   Les danseuses sont originaires de plus de 10 pays dont la France, l’Italie, le Canada, l’Ukraine, l’Angleterre, l’Espagne, la Russie, les Etats Unis, …
  •  Il faut environ une semaine à une couturière pour fabriquer un costume.
  •   Chaque danseuse dispose d’environ six paires de chaussures fabriquées sur mesure.
  •  Chaque année, sont utilisés : 2 500 paires de bas, 500 litres de maquillage,300 rouges à lèvres spécialement fabriqués dans le ton « Rouge Crazy ».CRAZY GIRLS
  • En 64 ans, plus de 800 danseuses sont montées sur la scène du Crazy.
  •  Le Crazy Horse reçoit plus de 500 candidatures spontanées de danseuses par an et ne signe qu’une vingtaine d’entre elles.
  •   Les danseuses ont une formation de danse classique ; il faut compter trois à cinq mois de travail intense pour les transformer en véritable « Crazy Girls ».
  • À l’issue de sa formation, chaque danseuse est baptisée par un nom de scène le soir de sa première apparition publique sur la scène du Crazy.
  •  Parmi les plus célèbres danseuses : Rita Renoir, Bertha von Paraboum, Rosa Fumetto, Lova Moore, Polly Underground, Stella Patchouli, Miss Tallulah et Psykko Tico…
  •   Les loges des danseuses sont totalement interdites aux hommes.
  • Chaque soir, l’ensemble des danseuses est raccompagné par un taxi à son domicile.

    CRAZY COLLABORATIONS

    • Salvador Dali était un fidèle du Crazy Horse et a dessiné le canapé en forme de lèvres utilisé dans le tableau « Leçon d’érotisme ».
    •  Woody Allen a tourné son film What’s New, Pussycat? au Crazy Horse à Paris.
    • L’actrice Demi Moore s’est rendue à Paris pour s’inspirer du travail des danseuses pour son film « Striptease ».
    •   Dans le film Burlesque, la chanteuse Christina Aguilera interprète « But I Am a Good Girl », une chanson tirée de notre répertoire.
    • L’artiste César a créé l’affiche du spectacle Teasing.
    • Le Crazy Horse est mentionné dans la chanson « Girls, Girls, Girls » (1987) du groupe hard rock américain Mötley Crüe.
    •  De grands couturiers ont toujours collaboré à la création des costumes. Entre autres, Paco Rabanne, Azzedine Alaïa, Karl Lagerfeld, Loris Azzaro, Roberto Cavalli, Jean-Louis Scherrer, Emmanuel Ungaro, Hervé L. Leroux (créateur de la marque Hervé Léger), Jean Paul Gaultier …
    •   Deux danseuses du Crazy Horse – Nooka Karamel et Baby Light – ont été les modèles de David Lynch pour son projet « Fetish ».
    •   Une photo de David Lynch de la danseuse Nooka Karamel devient l’affiche du 61ème Festival de Cannes.
    •   Nos danseuses portent majoritairement des souliers designés par Christian Louboutin, le célèbre créateur à la semelle rouge.
    •  Poupie Cadolle, corsetière internationalement reconnue et dont la grand-mère inventa le soutien-gorge, a créé les corsets de « Red Shoes ».
    • En 2012, le célèbre DJ Bob Sinclar a mis en scène les filles du Crazy dans l’un des clips de son album Disco Crash.
    •   En 2013, le cabaret parisien et la maison Aubade s’associent pour créer une ligne de lingerie exclusive « My Crazy Collection ».
    • La chanteuse internationale Beyoncé a choisi Le Crazy et ses danseuses pour son video clip « Partition », inclus dans son album visuel Beyoncé (2013).

    Si vous voulez être une Crazy girl

    Le Crazy est continuellement à la recherche de nouveaux talents, qu’il s’agisse de danseuses exceptionnelles ou d’artistes de variété.

    Pour passer l’audition, les postulantes doivent répondre aux critères physiques établis et mis en place par Monsieur Bernardin

    •   la taille : entre 1,68 et 1,73 cm ;
    •   les proportions : longueur des jambes requise par rapport au buste = 2/3 – 1/3 ;
    •   distance entre les deux pointes de seins = 21 cm ;
    •   distance entre le nombril et le pubis = 13 cm ;Les danseuses doivent être âgées de 18 ans minimum, avoir reçu une formation en danse classique, avoir un talent d’actrice et un certain « je ne sais quoi » …Les artistes de variété doivent être en mesure de se produire sur une petite scène de 6 mètres de longueur, 3 mètres de profondeur et 2 mètres de hauteur.

Crazy Horse, 12 avenue George V – 75008 Paris 01 47 23 99 04

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