La maison Diogo Miranda a de nouveau fait parler d’elle pendant la fashion week parisienne, en présentant une collection à la féminité délicatement assumée. Le vestiaire comportait des manches gonflées comme des ballons et des formes géométriques modernes, un clin d’oeil à l’architecte autrichien Joseff Hoffman.
Une architecture du vêtement qui se construit sur deux détails : les volumes façons origami des robes, et l’obsession du cercle. Découpes circulaires, anneaux décoratifs, boucles formées par les ceintures… le rond est roi. Un arrondi qui se retrouve dans les manches, les boutons et les cols des manteaux, mais aussi en détail subtil sur les épaules.
Le créateur a choisi de mettre en avant la délicatesse et l’élégance féminine, à travers des nuances résolument neutres. Du noir, du blanc et du gris ponctués de touches bleu azur et d’imprimés pied de poule, comme pour manifester une perte de contrôle momentanée. De même, les coupes structurées aux tissus rigides laissent parfois place à des parenthèses nonchalantes, avec une veste châle portée négligemment sur les épaules, ou encore un pantalon qui se rabat, comme si de rien n’était.