DROMe c’est révéler la magie du cuir ; le travail et la déconstruction d’une matière à la réputation « dure »; un concept ; une créatrice qui dépasse tout juste la trentaine ; une connaissance des matières « à l’italienne ». La marque née sous l’impulsion de Marianna Rosati autour d’un projet de travail autour du cuir, inspiré par l’imagerie des perfecto de biker et de l’univers sportwear.
Une approche originale, une tradition italienne peut-être ? La maison Loewe s’est construite autour du travail du cuir, Fendi autour de la fourrure …
Un travail du cuir étonnant, tant le résultat va à l’encontre de tout ce qu’on peut imaginer autour de ce tissus : rigide, rêche, dure, masculin. DROMe opère un tour de magie en transformant cette matière en vêtements sophistiqués. Couleurs et coupes à l’esthétique minimaliste , le traitement du cuir offre une garde-robe traversée de rayon de soleil californien, de fleurs tropicales, et de piscine sans fond pour cette été 2016.
Recherche sur les volumes, coupes des jupes faussement imprécise, matière délavée et pièces qui semblent à peine finies ; offre une attitude non-chalente, insouciante et zen face à l’arrivée du soleil.
La collection est traversée par les rayures, des patchworks de cuir « à la Mondrian » et une attitude légère face au quotidien. Une insouciance qui se joue sur un air des » fifties ». Des franges, de jupes et des mini-robes…dans une palette alternant entre pastel ( blanc, lilas, rose) et l’extrême lumière du rouge ou bleu électrique. Une femme armée de cuir, un cuir tendre et ardent auquel on dit oui. DROMe, encore une belle découverte de la Fashion Week Parisienne !