Les traces… Comment définir les traces d’un passage, d’une pensée, d’une vie mouvementée dans laquelle personne ne sait réellement comment notre vision du monde sera interprétée… Cette rentrée 2015 met à l’honneur Jean Louis Germain dans une exposition organisée par le commissaire Anatole Maggiar. Totalement conquis par ses œuvres, il propose un retour sur 60 ans de travail pictural. Tout une vie quoi. Ce choc générationnel engendre une représentation intéressante que nous avons pu contempler durant cet inoubliable été 2015.
Diplômé de Stanford, ce peintre s’épanouit pleinement dans la création abstraite. Ce qu’il aime, c’est l’interrogation propre à chacun d’entre nous face à ses œuvres, que le flot de mots généré par ces couleurs, ces coups de pinceaux marqués suscitent en nous un bouleversement certain. Avec Jean Louis Germain, il faut lire entre les lignes. Des lignes de peintures parfaitement imparfaites à travers lesquelles l’herméneutique donne lieu à un sens unique et pour le moins unilatéral.
Jean Louis Germain utilise cette évolution temporelle afin que ses œuvres se complètent. Une toile réalisée en 1971 aura une forte résonance avec une création dévoilée en 2014. Il y a là comme une continuité rare, vecteur de message.
L’exposition TRACE se déroulera au Loft Sévigné du 20 octobre au 1 novembre 2015.