Destination Londres, pour la suite des réjouissances. Une deuxième étape dans le marathon de la Fashion Week Printemp-été 2016. Mais avant d’enfiler votre trench et d’entonner « God save the Queen », revenons sur les défilés printemps-été 2016 qui viennent de s’achever à New York. Grosse semaine, avec la présentation public du show Givenchy, l’analyse détaillée des looks de Gigi Hadid ou Kendall Jenner, la collection Yeezy 2 de Kayne West, qui semble bien amuser sur les réseaux sociaux. Au milieu de tout cela, de grandes maisons de luxe, à la renommée mondiale, et dont chaques collections sont scrutés, ont présentés leurs collections. Etablies, des noms comme Calvin Klein , Ralph Lauren ou encore Tommy Hilfiger, ne semblent plus rien avoir à prouver. Alors toujours ou top, ou perte de vitesse pour les maisons les plus connues ?
Une tentative de réponse avec 12 grandes marques.
Jason Wu pour Hugo Boss
Longueur, volupté et légèreté. Jason Wu, combine romantisme et sophistication pour une collection efficace ou le charme se donne dans les détails (comme les franches). Palette noir et blanche, transpercée de jaune pâle ou d’imprimés. Les robes combinent un côté sport par les coupes qui mettent les épaules en valeur. Une élégance moderne pour l’un des stylistes préféré de Madame Obama.
Givenchy « Believe in power of love »
Le succès de Givenchy, Ricardo Tisci l’a construit en incorporant des pièces « hardcore » à une garde robe très couture. Une collection pleine de satin, dentelles, et tissus légers et flottants. Des silhouettes aérienne est précieuses. Déclinée en noir et blanc, une version moderne d’une féminité qui se dit férocement dans des matières douces et fragiles . Le défilé en plein air a autant marqué que la soirée , sans doute l’événement de cette semaine.
Lacoste
Le sport fait partie intégrante de Lacoste : c’est indéniable, et évident pour qui connaît un minimum l’histoire de la marque au crocodile. Une collection olympique, faite de motifs de drapeau. Un côté uniforme « old school » rendu graphique par la manière dont les imprimés ont été apposé sur les pièces. Lacoste reste dans ses terres mais les creuse encore plus loin.
Alexander Wang
Franges rigides, maille rock, crock top sportive : Alexander Wang redécline les éléments street-wear qui l’inspirent. Une garde-robe jeune et hype ; active et urbaine ; qui est désormais l’ élément qui sert à l’identification de la marque et de la patte du créateur. Une collection qui plaira aux adeptes du look Wang.
Victoria Beckham
Toujours plus haut : exit « Posh » , vive la créatrice. Victoria Beckham offre une collection sophistiquée et colorée. Des jupes longues rendues moins strictes par des imprimés surfs. Lèvres orangées pour apporter fantaisie à des looks composés principalement, de robes et jupes.
DVF
Soie légère, longue robes gypsy, imprimé papillon : du glamour rose et romantique avec un hâle léger, entouré de cheveux gaufrés. Un look qui rend hommage au glamour des chanteuses des années disco, pour se déhancher sur la plage doré. Diane Von Furstenburg livre son interprétation de l’esprit des festivals de musiques californiens .
Michael Kors
Pour cette saison, Micheal Kors étonne. Reconnu pour ses looks de « plages », il signe un été en noir et blanc, percer de rouge et bleu électrique. Un été à la ville, avec robes longues, caban et veste graphique. Quelques éléments de plages sont tout de même présents, mais combiner à des accessoires de cuir ou un pull à col rouler court. Urbain mais décontracté. Tailoring mais léger. Micheal Kors n’est pas toujours là où on l’attend.
Tommy Hilfiger
Envol pour les îles moustiques pour Tommy Hilfiger, qui construit une garde robe qui sent le sable chaud et se décline dans les couleurs des caraîbes. Style reggae avec des robes en crochet et des bikini : le créateurs s’est inspiré de photographies de Bob Marley. Fil directeur, le look reggae se décline dans des version plus sage, ou plus sportives. Ils les silhouettes en toute circonstances et selon tout âges.
Marc Jacobs
Un défilé orchestré comme une avant-première de film, mais pas n’importe quel film. Avec Marc Jacobs, c’est un voyage à travers les classiques du cinéma hollywoodiens qui est proposé. Une collection dans laquelle on entre par le tapis rouge et dont on ressort avec une envie de porter un « Teddy ». Dans du rouge et différentes nuances de bleu, des looks de « drama queen » ou de rebelles à la Travolta dans Grease, le tout chaussé de Santiags. Oui nous sommes aux USA. Un défilé qui montre que la mode ne se réduit pas à des tissus et présentations pour acheteurs. C’est la culture !
Ralph Lauren
« French Riviera » pour Ralph Lauren. Des looks pour prendre le large dans du bleu marine, rouge et blanc. Vacances luxueuses en combinaisons, rayures, ou ensemble camel, accessoirisé d’un léger sac en rafia. Toujours impeccable, la femme Ralph Lauren se décline sous fond d’azur et yacht.
Calvin Klein
Une silhouette insouciante et minimaliste, inspirée de la danseuse et chorégraphe allemande Pina Bausch chez Calvin Klein. Le corps n’est pas moulé dans les robes, pantalons et vestes longues : un effet loose , décontracté. Des robes que l’on enfile pour être chic, l’air de rien, après les longues journées d’été. Qui a dit que le minimalisme propre à la marque était répétitif ?
Proenza Shouler
La marque qui rassemble de plus en plus : scruté, Jack Mc Collouch et Lazaro Hernandez, ont confirmé leur statut. Dans une palette, composée principalement de noir et blanc, les robes se multiplient, relevant toutes d’un travail de découpes modernes, ou d’utilisation de matières orginales. Plumes, noeuds, tailles marqués, et résilles accessoirisés de boucles d’oreilles colorés.
A plat, en noir et blanc, avec une excentricité inspirée des imprimés sportifs, des imprimés de drapeau ou du look du cinéma américain. Des collections qui semblent dire une tendance, ou c’est les découpes et les accessoires qui signent la modernité et le brin de folie dans les silhouettes de l’été 2016. Non les grandes maison ne semblent pas à court de créativité !