C’est une collection Printemps 2016 pleine de fraîcheur que Rebecca Minkoff a sus nous dévoiler lors de la New York Fashion Week, avec un défilé emplie d’une énergie rutilante. La créatrice californienne nous prouve ainsi que son savoir-faire ne se limite pas aux accessoires et qu’elle tient bien sa place dans le prêt à porter.
C’est sur Washington street entre le West Village et Tribeca que l’événement pris place en début d’après-midi Samedi dernier. Le show fut accompagné par un live du groupe local alternatif Little Daylight, ainsi que de la vision panoptique du tout dernier drone, le Yuneec Typhoon. Celui-ci avait pour fonction de prendre des images des mannequins défilant, mais aussi des célébrités assis aux premières loges. Minkoff confirme ainsi qu’elle détient toujours son train d’avance en ce qui concerne les fusions mode-technologie.
“D’ici quelques années nous pourrons avoir un animal de compagnie au-dessus de nos épaules capturant des clichés de notre vie au quotidien” a-t-elle déclarée en backstage avant son show au Wall Street Journal.
La créatrice déjà connut pour son intérêt volontariste en la matière, a développé pour cette saison des bracelets chargeur pour I-Phone 6 et des ornement en cuire pour Apple Watch, gardant toujours à l’esprit sa jeune clientèle majoritairement américaine. Ce positionnement est une affirmation pour la nouvelle génération Y, appelé ici aussi les Millenials.
Mais au-delà du buzz en technologie, la collection se considère avant tout comme un hommage à Marianne Faithfull, à sa musicalité, sa pertinence et son esprit de révolte. Cette inspiration nous a donc permit d’apercevoir des gambettes chaussée de spartiates réinventer en cuissarde estivales dévalant les podiums. Des silhouettes versatiles habillées de superpositions de cuire sur des pièces en mousseline brodée. Ou encore des vestes mobiles amples en daim redécouvertes dans un colori indigo pastel. Le blanc est toujours mis à l’honneur ainsi que la décontraction.
Rebecca Minkoff prend les grandes pièces originellement rebelle devenu ensuite classiques durant cette dernière décennie (la veste en cuire, le poncho en daim, les sandales montante), pour leur insuffler une nouvelle féminité plus osée. Minkoff prouve ainsi que dissidence et féminité peuvent aller de paire gracieusement à l’image de Marianne Faithfull et de la gaieté du Swinging London des années 60.