Un rendez-vous manqué, incompréhension, question, désir…Qu’attend Boyd Holbrook dans la nouvelle campagne Dior Homme ?
« Elle » ou simplement une circonstance, une excuse pour enfiler un trench et se balader dans un park. Une explication pour cueillir des fleurs, caractéristique de la maison Dior, et envers lesquels Christian Dior possédait une tendresse toute particulière. Attachées en boutonnière, ou accrochées dans une pièce vide, comme pour bâtir un hôtel à la bien-aimée, elles font partie de l’ADN de la maison. C’est également un geste, une activité prenante d’une féérie romantique.
Dans cette campagne l’attente se fait tel un plaisir, un loisir égoïste au cours duquel on se prélasse dans des costumes trois-pièces. Dior réinvente la façon de se languir dans les terres les plus chics de Paris, éclairée par les terrasses ou les lumières de la nuit.
Ce projet, réunit une fois de plus le duo Belge Kris Van Assche et Willy Vanderperre, qui a voulu, à l’occasion de la collection hiver 2015, explorer « l’élégance subversive ». Un concept, un programme réfléchit, qui a été murri, comme pour élaborer un véritable long-métrage. Un Américain à Paris ; un blond ténébreux amoureux dans la ville des lumières ; un romantique moderne dans une ville au charme intemporel.
Serait-ce cela l’élégance subversive de Dior ? Des pièces que l’on croit classiques, dont l’on croit avoir déjà tout compris, et qui pour cette collection hiver 2016 se révèlent sous un nouveau jour.
Une campagne hautement cinématographique, qui révèle la vision moderne des classiques de Kris Van Assche. Un « Américain à Paris » qui mène sa danse dans les rue de Paris en solitaire…