Angel, soit l’un des parfums qui semble le plus connus. Tout le monde est familier du flacon, des pubs et de son sillage. Trop mythique, porté par trop de femmes ? Pourtant après plus de 20 ans d’existence, le parfum sait encore se mettre en scène.
Il se décline en plusieurs couleurs olfactives, et évolue au fil des années pour ne pas rester enfermé dans une vision qui le réduirait à un succès passé, à une popularité facile.
Changer les notes du parfum, ce n’est pas le seul moyen de réétudier un classique. Cette fois-ci, la maison Mugler s’attaque à l’architecture de la bouteille. Toute aussi importante que ce qu’il contient, le flacon est le fruit d’une réflexion qui fait appel aux meilleurs designers, maîtres verriers, souffleurs de verre, qui examinent les lueurs, les reflets, qui d’une rencontre harmonieuse offriront à ce jus luxueux, les apparats les plus flatteurs.
C’est le choix d’une allure longiligne, inspirée des buildings, qu’a fait la maison pour donner une nouvelle allure à son étoile. Le côté pointu des angles extérieur est adouci par les arrondis intérieurs. Urbanisme moderne, densité verticale pour une bouteille spatiale qui semble tout droit sortie du Metropolis de Frtiz Lang. Cette silhouette sculpturale, rappelle également l’ADN des créations de la maison Mugler, reine des années 80. Allures géométrique, Thierry Mugler se hisse parmi les maîtres de la découpe, de la sculpture et marque à jamais le vestiaire féminin. Fatale : la femme Mugler se distingue par ses épaules carrés, son allure élancée à l’aide de talon dont la hauteur défie la gravité.
Comme les gratte-ciel New-Yorkais éclairent la ville, une fois la nuit tombé, la nouvelle bouteille d’Angel se hisse au milieu des étoiles dans un élan néo-moderne luxueux. Pas de Sorry Angel pour ce flacon éblouissant, juste un Sorry pour les flacons qui se trouveront autour.