Perdue dans la frénésie des danses, au bout des longues jambes trébuchantes, la nouvelle gamme de basket Hogan se révèle.
Aux allures d’un clip rock léché, par un noir et blanc esthétisant, la caméra dérobe des moments de légèreté, ou les filles s’agrippent aux vestes de cuir de jeunes éphèbes, ou les gangs prennent des selfie entre deux morceaux néo-rock, dans un club underground. New-Wave chic, les robes légères sont complétées par des baskets aux silhouettes singulières. Loin des runnings, des baskets compensées, ou des modèles de boxe mi mollet, cette fois c’est l’énergie des clubs qui inspire Hogan. Du coup, les chaussures prennent des hauteurs innatendues. Semelle compensée le long de la basket, elles se déclinent en noir, paillettes est imprimés léopards. Pour danser jusqu’au petit matin, mais pas dans de vulgaires baskets, ni en talons aiguilles meurtriés.
Moderne, et à l’aise. Chic et effronté. Encore une fois Hogan hybride les modèles de chaussures. Après la rencontre de la santiag et de la basket (en collaboration avec Karl Largerfeld), c’est la chaussure du soir qui est déclinée.
Silhouettes retravaillées, motifs d’égérie rock, les hommes trouvent aussi leur part dans cette collection avec une palette de modèles qui s’étend des derby aux baskets plus urbaines. Le modèles sont épurés. Un travail a été menée sur la texture, travail qui se prolonge dans les accessoires.
Une jeunesse électique, énergique, qui frôle le dancefloor d’un pas glamour au ryhtmes des batteries rock, le tout signé Hogan.